Le fonctionnement de l'état civil et trois personnes ont été interpellés, le 22 octobre à Dolisie dans le département du Niari, par les gendarmes en collaboration avec les agents de la direction départementale de l’économie forestière, appuyés techniquement par le Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage (PALF), pour un trafic de pointes d’ivoires.
Au départ, deux individus pris en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation de trois pointes d’ivoire. Il s’en est une dénonciation de deux autres personnes impliquées dans cette affaire dont le greffier en chef, en service, au tribunal de grande instance de Dolisie.
Selon le communiqué de presse, transféré à notre agence de presse, l’opération effectuée par les services habilités faisait suite à une information reçue relative à une transaction portant sur les pointes d’ivoires. Ainsi donc, les personnes impliquées vont être présentés au procureur afin de répondre de leurs actes.
La saisine a concerné trois pointes d’ivoire sectionnées en neuf morceaux. Dans le lot, six autres morceaux d’ivoires portant les signes des scellés d’une ancienne affaire datant de 2021, au tribunal de grande instance de Dolisie.
Ainsi donc, la suite de l’enquête a permis aux agents de la force de l’ordre de mettre la main sur le greffier en chef. Ce dernier, aurait soustrait ces scellés du magasin du tribunal et remis à l’un de ces trois individus interpellés, en vue de les vendre. La troisième pointe d’ivoire sectionnée en trois morceaux quant à elle, aurait été achetée par l’un de ces quatre suspects au village Mbiribi dans le district de Banda, situé dans le département du Niari et transportée à Dolisie pour être vendu.
Il faut rappeler que les ivoires sont des trophées provenant d’une espèce animale intégralement protégée par la loi 37- 2008 du 28 Novembre 2008 sur la faune et les aires protégées. Cette loi congolaise stipule dans son article 27 que : « l’importation, l’exportation, la détention et le transit sur le territoire national des espèces animales intégralement protégées, ainsi que leurs trophées sont strictement interdits, sauf dérogation spéciale de l’administration des eaux et forêts pour les besoins de la recherche scientifique ».
Ces présumés délinquants ayant décidé volontairement d’enfreindre aux lois congolaises pour des gains faciles, contribuent aussi à la réduction des efforts du gouvernement œuvrant activement et sans relâche pour la protection de ces espèces dont la disparition constituera une énorme perte pour le pays.
Ils risquent des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme maximum assortis d’une amende dont le plafond est de cinq millions de F.CFA chacun, suivant la loi.