Le gouvernement a lancé un appel aux partenaires techniques et financiers en vue de la mobilisation des ressources dans la lutte contre l’épidémie de Mpox.
Il faut davantage de ressources pour lutter efficacement contre le Mpox au Congo d’autant plus que certains pays limitrophes demeurent des foyers de cette épidémie. « J’appelle les partenaires techniques et financiers à prêter attention au plan que nous avons élaboré, à nous aider à le mettre en œuvre concernant notamment la surveillance épidémiologique et les aspects liés au laboratoire », a fait savoir le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, lors de la réunion de plaidoyer pour la mobilisation des ressources, organisée le 25 octobre à Brazzaville.
Les partenaires
Le plaidoyer du gouvernement n’est pas tombé dans les oreilles des sourds. Les partenaires, notamment le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui accompagnent déjà le Congo dans cette lutte, ont affiché leur disponibilité à poursuivre l’œuvre de la lutte contre l’épidémie de Mpox. « Il faut une action d’envergure pour couvrir au moins les trois-quarts de la population », a déclaré le représentant adjoint de l’Unicef, Georges Gonzales.
Pour sa part, le représentant par intérim de l’OMS, le Dr Vincent Dossou Sodjinou, a indiqué que l’agence onusienne qui a déboursé une enveloppe conséquente dans le cadre de cette lutte va poursuivre ses efforts. « Nous continuons à mobiliser les ressources auprès de nos partenaires pour augmenter cet appui au gouvernement », a-t-il fait avoir.
Situation épidémiologique
A l’occasion de cette réunion de plaidoyer pour la mobilisation des ressources, le Dr Gilbert Aristide Nianga, coordonnateur technique du Centre des opérations d’urgence de santé publique, a dressé la situation actuelle de l’épidémie de Mpox au Congo qui a été officiellement déclarée le 23 avril de cette année. Le pays a, en effet, enregistré 22 cas confirmés depuis lors. « Tous sont guéris à ce jour », a-t-il précisé en soulignant que le Congo n’est pas encore à l’abri des nouveaux cas. D’où, la nécessité de mobiliser des ressources pour consolider la lutte contre cette épidémie.