Le Stage d’instruction régionale, embarquée et numérique (Siren) s’est achevé le 30 octobre à l’occasion de l’escale du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude au port autonome de Pointe-Noire, en présence d'Olivier Eric Dibas-Franck, secrétaire permanent du Comité interministériel de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales (Sepcim-Aemec).
Il y a près d’un mois, le PHA Dixmude accueillait à son bord trente-deux stagiaires de dix-sept nations partenaires représentant les acteurs-clés de la sécurité maritime du golfe de Guinée, dans le cadre de la 3e édition du Siren.
Après avoir passé quelques jours à Toulon au sein du pôle école méditerranée de Saint –Mandrier, ces cadres des marines et centres maritimes œuvrant dans le golfe de Guinée ont embarqué à bord du Dixmude de la marine française pour continuer leur formation.
La conduite de cette formation, essentiellement en mer, a également permis de les confronter à cet environnement exigeant, de prendre l’avantage des capacités du bâtiment de combat pour conduire des exercices réalistes et enfin de créer un esprit d’équipage entre marins du golfe de Guinée et au-delà. Elle s’est conclue par une série d’exercices avancés visant à permettre aux stagiaires de mobiliser leurs connaissances et de partager leurs expériences respectives.
Un stage d’approfondissement des connaissances et des savoir-faire liés à l’action de l’Etat en mer
Depuis son passage à Paris et à Brest, en juin dernier, le Sepcim-Aemec, Olivier Eric Dibas-Franck, a particulièrement soutenu la préparation de cette académie embarquée dans le cadre du Siren. Ce stage est particulièrement orienté vers le cadre juridique et organisationnel de l’action de l’État en mer afin de développer au maximum la judiciarisation à terre des infractions, délits et crimes commis en mer.
Olivier Eric Dibas-Franck s’est félicité de la coopération entre les marines des pays du golfe de Guinée et française tout en évoquant le volet de la formation ainsi que celui des exercices effectués dans le cadre du Siren. Récompensant le dur labeur et l’engagement des stagiaires, il a remis aux participants des attestations de fin de formation. « Ce renforcement de capacité va permettre à ceux qui contribuent à l’action de l’Etat en mer de mieux apprivoiser et domestiquer cette action de l’Etat en mer pour le bien de tous », a-t-il dit.
En effet, Siren vise à répondre aux défis et aux menaces particulièrement présentes dans la zone, notamment la pêche illégale non-déclarée et non-réglementée, le brigandage et la piraterie, le narcotrafic, les pollutions maritimes, etc. Aujourd’hui, à travers cette formation, ces stagiaires deviennent des acteurs expérimentés et engagés de la sécurité et de la sûreté maritimes provenant de l’ensemble des pays côtiers du golfe de Guinée et de l’architecture de Yaoundé.
Le Siren est parrainé par l’architecture de Yaoundé et soutenu par la Marine nationale française. Il vise à répondre aux défis et aux menaces particulièrement présentes dans la zone, notamment la pêche illégale non-déclarée et non-réglementée, le brigandage et la piraterie, le narcotrafic, les pollutions maritimes, etc.
Notons qu’à la fin de cette cérémonie, les autorités marines du navire Dixmude et le Sepcim ont échangé des présents. Pour enrichir leurs connaissances en matière de sécurité et de sûreté maritimes, chaque stagiaire s’est vu remettre un livre écrit par le Sepcim.