Les universitaires des pays membres du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) ainsi que leurs partenaires venus notamment de l’Allemagne mettent à jour, à Brazzaville, leurs connaissances sur l’assurance qualité.
L’atelier sur l’assurance qualité interne de l’enseignement supérieur réunissant les universitaires du Cames s’est ouvert le 4 novembre dans la capitale congolaise. L’assurance qualité, soulignons-le, permet d’améliorer les performances de ce secteur en faisant en sorte que les programmes de formation répondent aux besoins de développement humain, social et économique.
« L’assurance qualité est aujourd’hui une exigence universelle que nous avons le devoir de mieux connaître », a indiqué la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, le Pr Delphine Edith Emmanuel, ouvrant les travaux de cet atelier co-organisé avec l’office allemand d’échanges universitaires et mis en œuvre par l’université de Postdam.
Selon le directeur des programmes du Cames, le Pr Saturnin Enzonga Yoca, cet atelier vise à doter les gestionnaires de qualité des établissements membres de nouvelles connaissances de manière à améliorer de façon continue leur fonctionnement. L’intégration de l’intelligence artificielle dans l’enseignement supérieur fait partie des problématiques qui seront développées pendant les travaux. « Cet engagement en faveur de la qualité est crucial pour l’avenir de notre espace académique commun en tant que socle de compétitivité et de reconnaissance internationale de nos systèmes d’enseignement supérieur », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le coordonnateur du projet Trainiqa, associé recherche au centre de développement de la qualité à l’université de Potsdam en Allemagne, Marcel Faab, a souligné que cet atelier permettra de partager l’expérience de son pays dans l’assurance qualité de l’enseignement supérieur, de créer un réseau pour pérenniser les échanges.
Sur les actions menées par le Congo en matière d’assurance qualité de l’enseignement supérieur, la ministre Delphine Edith Emmanuel a rappelé que le pays a porté sur les fonts baptismaux la loi qui met en place l’Agence nationale congolaise pour l’assurance qualité. Actuellement, les cellules au sein des établissements se mettent en place.