Burkina
l'ancien président de la transition et plusieurs militaires radiés de l'armée
L'ancien président de la transition du Burkina Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, et quatorze autres officiers ont été radiés des effectifs de l'armée burkinabè pour "faute jugée particulièrement grave", a-t-on appris lundi de source officielle.
Selon des décrets signés le 30 octobre par le chef de l'Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, et publiés lundi soir, ces militaires ont été radiés des cadres des Forces armées nationales pour "faute jugée particulièrement grave consistant en une atteinte grave à la dignité militaire et au renom de l'armée, caractérisée par des actions d'intelligence avec une puissance étrangère et des terroristes, en vue de favoriser leurs entreprises contre le Burkina Faso".
Parmi les militaires radiés figurent le lieutenant-colonel Evrard Somda, ancien chef d'état-major de la Gendarmerie nationale, et le colonel Yves Didier Bamouni, ancien patron du Commandement des opérations du théâtre national.
Paul-Henri Sandaogo Damiba aurait quitté le pays pour trouver refuge au Togo depuis qu'il a été renversé le 30 septembre 2022 par le capitaine Traoré.
Sénégal
Le ministre de l'Agriculture exhorte les chercheurs à une collaboration Sud-Sud pour réaliser la souveraineté alimentaire
Le ministre sénégalais de l'Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l'Elevage, Mabouba Diagne, a exhorté lundi à Dakar les chercheurs nationaux à "accélérer la collaboration Sud-Sud" tout en s'inspirant des modèles de réussite dans les autres parties du monde pour réaliser l'ambition du gouvernement sénégalais qui est d'arriver à la souveraineté alimentaire.
"Regardez les progrès réalisés par l'Egypte ces quinze dernières années en matière de production de blé, de maïs, de fruits et légumes. Allons aussi apprendre auprès de l'Afrique du Sud, qui produit de nombreuses variétés agricoles de qualité. Regardez la quantité et la qualité de la viande produite au Botswana et en Namibie. Nos chercheurs doivent accélérer cette collaboration Sud-Sud pour réaliser notre souveraineté alimentaire'', a indiqué M. Diagne.
Il intervenait à l'ouverture du Forum des 50 ans de l'Institut sénégalais de recherche agricole, organisé sur le thème "Enjeux de la Recherche agricole pour un développement économique et social durable". Le ministre a aussi invité les chercheurs de son pays à s'inspirer des modèles de la Chine, de la Turquie, de l'Inde et du Brésil qui, a-t-il souligné, "ont réalisé d'importants progrès dans la production agricole ces dernières années, grâce à leurs efforts en matière de recherche et de technologies".
Toutefois, la recherche requiert des moyens et "je serai votre allié" à ce sujet auprès du gouvernement ainsi que des partenaires techniques et financiers, a promis M. Diagne.
Le Tchad envisage de se retirer de la Force multinationale mixte
La Présidence de la République tchadienne a annoncé dimanche par un communiqué son intention de quitter la Force multinationale mixte (FMM) luttant contre le terrorisme.
Pour N'Djamena, cette décision survient compte tenu de la léthargie de la FMM et de l'absence de mutualisation des efforts constatée sur le terrain face à la secte Boko Haram.
Ce communiqué intervient à la suite de l'attaque d'une base de l'armée tchadienne le 27 octobre dans la province du Lac, dont le bilan s'élève à une quarantaine de morts. Selon le communiqué, après l'attaque, le président tchadien Mahamat Idriss Deby Itno s'est installé dans un centre de commandement de proximité pour conduire personnellement la riposte. Il a assuré que son pays respectera ses engagements en matière de lutte contre le terrorisme.
La FMM, formée en 2015, regroupe des militaires du Nigeria, du Niger, du Tchad, du Cameroun et du Bénin dans le but de lutter contre Boko Haram.
Entretien entre les dirigeants égyptien et palestinien sur les développements en Palestine
Le président égyptien Abdel-Fattah Al-Sissi et le président palestinien Mahmoud Abbas ont discuté lundi des développements récents dans les territoires palestiniens.
Les deux hommes se sont rencontrés en marge de la 12e édition du Forum urbain mondial, organisée au Caire de ce lundi à vendredi, selon un communiqué publié par la Présidence égyptienne.
Au cours de cette rencontre, M. Al-Sissi a souligné le soutien de l'Egypte à la cause palestinienne, et son rejet de toute forme d'escalade israélienne contre le peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie.
Il a confirmé que l'Egypte poursuivait ses efforts pour réaliser le calme, faire appliquer un cessez-le-feu, et assurer la livraison de l'aide humanitaire, tout en travaillant à protéger les droits légitimes du peuple palestinien à établir un Etat indépendant le long des frontières antérieures à 1967, en accord avec les résolutions ayant une légitimité internationale.
M. Al-Sissi a également réaffirmé le soutien indéfectible de l'Egypte à l'autorité palestinienne, soulignant ses efforts pour aider le peuple palestinien à parvenir à un accord et favoriser le consensus.
De son côté, M. Abbas a exprimé sa profonde gratitude envers l'Egypte pour son rôle historique et ses efforts sans relâche en soutien à la cause palestinienne, soulignant que le peuple palestinien est reconnaissant à l'Egypte pour son rôle de soutien et son assistance.
Le ministre égyptien des AE appelle à la retenue pour éviter une guerre régionale
Lors d'une conversation téléphonique avec son homologue iranien Abbas Araghchi, le ministre égyptien des Affaires étrangères(AE), Badr Abdelatty, a souligné la nécessité de faire preuve de retenue pour éviter une possible guerre régionale, rapporte le ministère égyptien des AE dans un communiqué publié lundi.
M. Abdelatty a discuté avec M. Araghchi de la situation régionale et des développements au Liban et dans la bande de Gaza, lors de leur discussion dimanche soir.
Le chef de la diplomatie égyptienne a appelé toutes les parties à prendre des mesures pour éviter une escalade et parvenir au calme, condamnant les mesures de provocation et les actions unilatérales qui menacent la sécurité et la stabilité de la région.
De son côté, le ministre iranien des AE a détaillé les positions de Téhéran concernant les développements régionaux et les "crimes et actions aventureuses" d'Israël, et souligné que l'Iran se réservait le droit de répondre à toute agression contre sa sécurité et son intégrité territoriale, selon un communiqué publié par le ministère iranien des AE.