L’Organisation des femmes du Congo (OFC) du département de Brazzaville a planté, le 7 novembre à l’Université Denis-Sassou-N’Guesso (UDSN), près de 500 arbres fruitiers, mettant en exécution son mot d’ordre « Une femme, un arbre ».
Conduites par la présidente du secrétariat exécutif fédéral de l’OFC du département de Brazzaville, Charlotte Opimbat, les femmes du Parti congolais du travail (PCT) ne sont pas restées en marge de la célébration de la 38e Journée nationale de l’arbre. Elles ont, entre autres, planté des avocatiers, palmiers à huile, safoutiers, orangers, manguiers et corossoliers. « Nous avons mobilisé les femmes de l’OFC-Brazzaville pour suivre le mot d’ordre : "Une femme, un arbre". Nous avons invité un échantillon de 500 femmes, chacune d’elles a apporté un arbre fruitier pour ce site de l’Université Denis-Sassou-N’Guesso. Les femmes sont venues nombreuses, chacune d’elles a pu planter son arbre pour lutter contre les changements climatiques et pour qu’il y ait encore plus de forêts au Congo », a expliqué Charlotte Opimbat, entourée des présidentes des comités OFC des arrondissements de Brazzaville.
Interrogée sur le choix du site, elle a rappelé que l’UDSN est un lieu historique pour les femmes du PCT. Il s’agit d’une reconnaissance d’une vision exemplaire servant de repère actuellement et des remerciements à l’endroit du chef de l’Etat qui, depuis les années 1980, avait lancé l’idée du planting des arbres. « Les femmes de l’OFC-Brazzaville se souviendront toujours de cet homme visionnaire. Nous avons voulu par ce choix honorer le président de la République parce qu’il avait vu loin. Depuis les années 1980, il parlait déjà des changements climatiques et aujourd’hui nous y sommes. Donc, nous avons choisi ce lieu pour honorer sa vision et pour dire que l’OFC-Brazzaville le suit et l’accompagne dans son projet de société "Ensemble, poursuivons la marche" », a conclu Charlotte Opimbat.
Selon l’OFC, le planting d’arbres fruitiers à l’UDSN qui abrite une filière Environnement vient à point nommé. « L’OFC-Brazzaville veut lier la parole à l’acte : en s’appuyant sur l’expérience nationale dont nous célébrons la 38e édition cette année, poser un acte fort pour encourager ce qui se fait ici, pour accompagner la formation de l’élite qualifiée de demain », ont justifié les femmes du PCT dans un communiqué de presse.