Les enseignants de l’Université Marien Ngouabi (UMNG) diplômés au concours d’agrégation de médecine du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames-2024) sont revenus, le 14 novembre à Brazzaville, chacun portant des espoirs et des rêves pour contribuer au progrès du système de santé en République du Congo.
Ils étaient dix-sept admis, en distantiel à Brazzaville mais en présentiel à Conakry, seize ont été admis comme maitres de conférences agrégés. On compte parmi ceux-ci plusieurs spécialistes : les chirurgiens pédiatres, oto-rhino-laryngologistes ou du chirurgien cervico-facial, chirurgiens généralistes, endocrinologues ou spécialistes des hormones, néphrologues, hépato-gastro-entérologies, pneumologies, gynécologues obstétriciens, rhumatologie ou spécialiste pathologies des os, des muscles et des articulations et des urologues.
Tous ces maitres de conférences agrégés ont témoigné leur gratitude à l’implication de service de la présidence de la République ainsi qu’à leur maitre de l’UMNG. Le professeur, Régis Bopaka, spécialiste en pneumologie phtisiologie, qui revient dans sa ville natale avec des compétences de pointe acquises à l'étranger. « A travers cet élévation, nous avons des missions, entre autres, l’amélioration de l’enseignement qui sera soutenu par les travaux de la recherche, le perfectionnement des soins et le service à la communauté ».
Les médecins maitres de conférences agrégés font face à une pression de la part des autorités qui attendent d’eux des résultats rapides et la satisfaction de la communauté. « Sur le plan professionnel, nous allons veiller à ce que notre travaille porte de fruits tant dans le domaine hospitalier ainsi qu’au niveau de la société pour faire évoluer nos services », a indiqué le professeur, Banga Mouss, Urologue.
Outre l’acquisition des connaissances, les populations redoutent parfois de la qualité des services de soins dans les centres de santé pour plusieurs raisons. Ces craintes peuvent être liées à différents facteurs. Les établissements de soins de référence accueillent souvent un grand nombre de patients, ce qui peut entraîner une surcharge des services. Cela peut se traduire par des délais d'attente plus longs, tant pour les consultations que pour les interventions, et potentiellement par une prise en charge moins rapide ou moins personnalisée.
Parfois, la communication entre le personnel médical et les patients peut parfois être insuffisante, surtout dans un contexte de forte afflux de patients. Cela peut entraîner un sentiment de mécontentement et de frustration, particulièrement si les patients ont l'impression de ne pas être suffisamment informés ou écoutés.
Afin de répondre à ces préoccupations, les autorités de santé et les gestionnaires des centres de santé doivent mettre en place des stratégies visant à améliorer l'accueil, la communication, la gestion des flux de patients et la formation continue des équipes soignantes. De plus, l'implication des patients dans le suivi de la qualité des soins à travers des enquêtes de satisfaction pour aider à identifier les points d'amélioration.
Ainsi, ces maitres de conférences agrégés doivent s’adapter à un contexte où ses qualifications et ses compétences semblent parfois trop modernes pour les structures locales. Il se heurte à des résistances culturelles, notamment de la part de médecins plus âgés qui privilégient des pratiques anciennes. Les patients, eux, ont une approche parfois distante de ces "médecins venus de l’étranger" qu'ils perçoivent comme déconnectés de leurs réalités quotidiennes. Enfin, le changement est possible à condition d’avoir la volonté, l’humilité et la persévérance nécessaires.