Les meilleurs élèves en philosophie des classes de terminale de toutes séries confondues des établissements d’enseignement général et technique passent, le 21 novembre, dans les chefs-lieux des cinq départements du pays, « le concours de la meilleure copie de philosophie », organisé par la Société congolaise de la philosophie (Sophia), en collaboration avec l’Unesco.
Les candidats ont été soumis, pendant deux heures, à un seul sujet intitulé « Y a-t-il encore une place pour la philosophie dans la cité ? » L’examen s’est passé en une seule journée. Ces candidats ont été choisis en fonction de leur mérite en philosophie dans leurs établissements respectifs. La correction sera effectuée par une comission après l’acheminement de toutes les copies des autres départements vers Brazzaville. Les lauréats pourraient bénéficier des matériels didactiques.
Au total, 450 apprenants, à raison de cinq candidats par établissement, prennent part à ce concours. L'examen se déroule simultanément dans les départements de Brazzaville, Cuvette (Owando), Sangha (Ouesso), Niari (Dolisie) et le département de Pointe-Noire.
Brazzaville compte plus de 150 candidats issus de dix-sept établissements des deux sous-secteurs de l’enseignement. Dans la ville capitale, l’épreuve a été lancée par le secrétaire général de la Sophia, Mamadou Kanté, au Complexe scolaire Révolution, en présence de l’administrateur de programme culture et sciences humaines & sociales à l’Unesco, Marlène Gantsoua.
Mamadou Kanté a expliqué à cette occasion que le concours est organisé dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la philosophie commémorée chaque troisième jeudi du mois de novembre. Il a défini, à cette occasion, la philosophie comme étant la réflexion qui permet à chacun d’interroger le monde et de s’interroger en vue de mieux intégrer le monde. « Philosopher c’est penser sa vie et vivre sa pensée », a-t-il dit.
L’administrateur de Programme culture et sciences humaines & sociales à l’Unesco, Marlène Gantsoua, a, de son coté, souligné l’apport de l’Agence onusienne sur le plan matériel, financier et bien d’autres. Selon elle, l’Unesco a institué la journée de la philosophie dans le cadre de l’initiative à pouvoir inciter les élèves à réfléchir sur les défis contemporains qui sont les leurs. L’Agence encourage les enfants à étudier et permet de leur montrer que la philosophie trouve toujours sa place dans la cité pour résoudre les problèmes de l’ère contemporaine. « Réfléchir sans les jeunes n’est pas intéressant. Mais nous pensons donner aux jeunes la possibilité d’exprimer ce qu’ils pensent de la philosophie dans les réponses à tous les problèmes que l’on rencontre dans la vie », a-t-elle déclaré.