Débuté le 19 novembre, sous le thème : « Pour des services de transport maritime rentables avec plus de sécurité, plus de sûreté et moins de pollution », l’atelier sur le fonds maritime régional de l’Organisation maritime de l’Afrique de l’ouest et du centre(OMAOC) s’est achevé le 20 novembre à Pointe-Noire sous le patronage d’Honoré Sayi, ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, président en exercice de l’OMAOC, accompagné du Dr Paul Adalikwu, secrétaire général de cette institution, des représentants des pays de la sous-région et des autorités locales
Clôturant les travaux de cet atelier, le ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande a signifié que les travaux en plénière et en groupes de travail ont permis aux participants de circonscrire l’approche régionale relative à la collecte des fonds nécessaires au développement des infrastructures maritimes et portuaires, ainsi que des activités connexes, dans la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Ces travaux, poursuit le ministre, ont également permis d’examiner et d’analyser les cas de figures des pays de la sous-région d’Afrique de l’Ouest et du Centre qui ont déjà mis en place l’architecture d’application de la résolution n°175/6SE/99 du 6 août 1999, sur la mise en place d’un système de financement des projets d’investissements maritimes et portuaires.
«C’est avec satisfaction et un grand intérêt que je prends bonne note des résultats auxquels vous êtes parvenus, entre autres l’engagement à construire un modèle standard de financement des activités maritimes nationales, des programmes et projets de l’OMAOC ; l’élaboration d’une feuille de route pour finaliser la mise en place effective des fonds maritimes nationaux pour servir de base de collecte des contributions pour le système de financement de l’OMAOC » a-t-il déclaré.
Pour sa part, le secrétaire général de l’OMAOC a souligné que le développement du secteur maritime entraine des coûts substantiels et nécessite un financement et des infrastructures adéquats. « Le déficit financier est alarmant, vu que les arriérés de contributions s’établissent à 7 milliards de Francs cfa en 2012 et sont montés à 15,7 milliards de francs cfa en septembre 2023. Bien qu’un modèle d’autofinancement ait été établi en 1999 pour créer un fonds maritime, sa mise en œuvre a été également appliquée dans les Etats membres » a-t-il déclaré.
Dans son mot de bienvenu, Christian Armel Nkou, président du comité des experts de l’OMAOC et directeur général de la marine marchande de la république du Congo a rappelé l’importance de cet atelier en vue d’améliorer la compréhension des Etats membres des mécanismes du Fonds maritime régional. Il a insisté sur le fait que l’initiative vise à donner au secteur maritime de la sous-région les moyens de s’autofinancer, favorisant ainsi le développement socio-économique.
Notons que Cette atelier s’est tenu conformément à la résolution de la 18ème assemblée générale de l’OMAOC, l’atelier régional sur la mise en œuvre du Fonds maritime régional(FMR) créé par la résolution n°175/6SE/99 de la 6ème session extraordinaire de la conférence ministérielle des Etats de l’Afrique de l’Ouest et du centre sur le transport maritime. L’atelier a connu la participation d’une quinzaine des pays de la sous-région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre notamment le Congo, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et autres.