Les appuis que le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a apportés au gouvernement congolais, dans le cadre de la lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le renforcement du secteur de la santé au titre de l’exercice 2024 sont jugés satisfaisants.
Le ministre de la Santé et de la Population et une délégation du Pnud, conduite par sa représentante résidente, Adama Dian Barry, ont fait le 21 novembre à Brazzaville le bilan de l’exercice annuel 2024 des projets communs. « Nous avons évoqué, avec monsieur le ministre, le bilan de ces résultats. Nous avons notamment pu partager avec lui le fait que nous avons touché cette année environ 200 000 personnes dans la prévention, dans le traitement de ces maladies précitées. Nous avons également pu former du personnel sanitaire à travers l’ensemble du pays, et installer un nombre important d’infrastructures sanitaires, précisément une dizaine d’entrepôts des médicaments à travers le pays », a expliqué Adama Dian Barry à l’issue de la séance de travail.
Selon elle, après avoir contribué à l’élargissement de la Centrale d’achat des médicaments essentiels et produits de santé en début d’année, le Pnud a continué à desservir différents districts sanitaires en entrepôts pharmaceutiques, en incinérateurs pour le traitement des déchets biomédicaux mais également en laboratoires ultramodernes. « Nous venons de mettre à leur disposition des laboratoires P3 avec l’appui de nos partenaires pour pouvoir permettre au Congo de tester, de dépister les maladies particulières sans pour autant avoir recours à des plateaux extérieurs », a poursuivi la représentante résidente du Pnud.
Grâce à la collaboration avec le gouvernement, le Pnud et les partenaires du secteur de la santé, une étude a été engagée pour appréhender l’amélioration de la logistique des médicaments, notamment le circuit de leur acquisition. Ceci à travers la mise en place d’une chaîne logistique en vue de sa numérisation pour une plus grande efficacité et une meilleure maîtrise des stocks de médicaments. Il s’agira aussi d’accélérer cette mise à disposition des produits de santé au dernier kilomètre auprès du Congolais qui en a besoin au niveau le plus bas, dans les districts les plus éloignés.
« Nous avons passé tout cela en revue avec monsieur le ministre et nous avons pris ses orientations pour ce qui pourrait être les chantiers prioritaires sur lesquels il attend que le Pnud puisse continuer à accompagner le Congo en 2025, Aavec notre partenaire privilégié qui est le Fonds mondial, mais également dans le cadre d’un partenariat renforcé avec les autres acteurs de la santé dont l’OMS et autres partenaires », a-t-elle indiqué à la presse.
S’agissant des chiffres évoqués, Adama Dian Barry a estimé qu’ils sont éloquents et traduisent qu’il y a des avancées dans ces objectifs chiffrés que l’Etat congolais s’est fixés avec ses partenaires. « Ce sont des efforts qu’il faut continuer. Le ministre nous a invités à les consolider et à les amplifier de manière plus élargie avec tous les acteurs. À l’image de tous les Objectifs de développement durable, la santé est une question qui intéresse tout un chacun. Chaque individu, à son niveau, a ce qu’il peut apporter. Le secteur privé a un rôle majeur à jouer à côté de l’Etat pour pouvoir mobiliser les ressources nécessaires afin d' amplifier cet aspect des soins de santé pour tous », a-t-elle conclu.