La Croix-Rouge congolaise (CRC), auxiliaire des pouvoirs publics, a échangé le 22 novembre à Brazzaville avec les professionnels des organes de médias publics et privés, sur les défis humanitaires en vue de susciter leur adhésion aux différentes actions réalisées au Congo.
L’implication des organes de presse dans les actions de la CRC a été sollicitée lors de la séance de travail organisée avec l’appui technique et financier de la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Comité international de la Croix-Rouge. Ce moment a permis de faire connaître les opérations d’assistance de la CRC, d'établir un contact permanent entre le mouvement et les organes de presse ainsi que de disposer des points focaux dans les différents médias du pays.
C'est ainsi que des professionnels des médias ont été édifiés sur l’historique de la Croix- Rouge, le manque de texte juridique de la CRC, le déficit des volontaires, les types d’emblèmes de la Croix-Rouge, les points forts et faibles de la CRC tout comme les opérations réalisées lors des inondations dans la partie septentrionale du Congo dans la communication donnée par le secrétaire général, Gabriel Goma Mahinga.
Il a énuméré les principes fondamentaux de la Croix-Rouge : l’humanité, l’impartialité, la neutralité, l’indépendance, l’unité, le volontariat et l’universalité tout en soulignant que les emblèmes de la Croix-Rouge sont des indicateurs. Il a cependant déploré l’utilisation abusive de ces emblèmes et le manque de loi portant protection de ces insignes au Congo. « L’avant-projet de loi a été rédigé mais faute peut être de sensibilisation auprès des autorités, la Croix-Rouge congolaise ne dispose pas encore de son texte », a-t-il déclaré.
Selon lui, la CRC veut s’inspirer de l’expérience de la Croix-Rouge burundaise pour être une véritable société nationale. Le souhait, a-t- il poursuivi, est d’être visible et d’apporter l’information à la communauté, d’être une véritable Croix-Rouge capable de financer ses actions, de mobiliser les ressources financières à travers les dons et legs.
Par ailleurs, la CRC connaît des faiblesses sur le plan communicationnel interne et externe, diplomatique, humanitaire ainsi que sur le volet du volontariat. « Le Congo compte 3 500 volontaires dont 16 000 formés dans différents domaines », a précisé Gabriel Goma Mahinga.
Abordant le volet action humanitaire, il a rappelé que la CRC a apporté son assistance aux personnes vulnérables victimes des inondations au Nord du pays.
Pour sa part, le secrétaire général de la Croix-Rouge burundaise, Anselme Katiyunguruza, facilitateur de l’atelier, a partagé l’expérience de son pays aux participants. Il a émis le souhait aux professionnels des médias de s’impliquer dans les actions de la CRC avant d’inviter tous les citoyens à la responsabilité sociale en vue d’amener et à informer l’humanité à connaitre la Croix-Rouge.