Dans le cadre de la 13e journée africaine de la sécurité routière, la direction générale des transports terrestres (DGTT) a organisé le 22 novembre à Brazzaville, une journée de sensibilisation aux dangers de la conduite automobile au profit des élèves des lycées et collèges de Brazzaville.
Les cadres de la DGTT ont mis à profit cette occasion pour édifier les écoliers-chauffeurs de demain- sur les notions fondamentales de la conduite automobile. Ils ont ouvert les exposés par la définition de la sécurité routière entendue comme un ensemble de mesures pour réduire et éviter les accidents de circulation. La DGTT a informé les élèves que la conduite s’apprend dans une auto-école et non sur la route.
Par ailleurs, les conférenciers ont noté qu’il y a trois facteurs responsables des accidents de circulation, à savoir : l’homme, la machine (voiture ou motocycliste) et la route. L’homme, ont-ils affirmé, est la première cause des accidents de la route parce que c’est lui qui conduit la voiture ou la moto. Voilà pourquoi, ont-ils ajouté, il doit disposer des connaissances et documents inhérents à la conduite, notamment le permis de conduire, la connaissance du code de la route et l’abstinence à la consommation de l’alcool et d’autres stupéfiants.
La voiture ou la moto est la deuxième cause des accidents de circulation. Si la machine (voiture ou moto) accuse une défaillance technique, elle conduit à un accident de circulation. D’où l’importance de faire régulièrement le contrôle technique. Là aussi, ont-ils renchéri, la responsabilité de l’homme est interpellée parce que c’est lui qui doit surveiller l’engin et non le contraire.
La dernière cause des accidents de circulation, c’est la route. Lorsqu’une route n’est pas aménagée, elle devient mortifère au même titre que quand elle ne dispose pas de panneaux de signalisation, c’est-à-dire qu’elle est muette.
Après avoir montré aux écoliers les causes des accidents de circulation, les experts de la DGTT ont énuméré les conséquences de celles-ci, à savoir la perte matérielle et en vies humaines, les mutilations des organes du corps humain, la perte des finances de la part des assureurs et la dépravation des cellules familiales. Cette dernière cause a fait l’objet d’un commentaire de la part du conférencier. Il s’agit, a-t-il dit, d’un fait social que subissent plusieurs familles à la suite du décès d’un des leurs qui était un pilier de la famille.
La partie réservée aux échanges avec les écoliers a constitué un moment intéressant de cette journée de sensibilisation. Les chauffeurs de demain comme la DGTT les appelle ont posé des questions diverses liées au comportement sur la voie publique des chauffeurs des transporteurs en commun et les conducteurs des motocyclistes.
Notons que cette année, la journée africaine de la sécurité routière a été placée sur le thème : « La formation à la conduite de tout véhicule et engins routier, gage de la sécurité routière ». Dans son exposé, le directeur général de la DGTT, Atali Mopaya, a non seulement insisté sur les conséquences des accidents de circulation mais également sur les pratiques à éviter au volant d’une voiture, notamment la consommation de l’alcool et des autres stupéfiants. « La formation à la conduite automobile enseigne aux conducteurs à adopter les comportements de sobriété, d’éveil et de prudence au volant », a-t-il conclu.