« Diabète et bien –être » tel est le thème choisi cette année pour célébrer la journée internationale de la maladie. L’Association Marcher courir pour la cause (MCPLC) a profité du mois dit du diabète pour sensibiliser les entreprises et les travailleurs à l’importance de se prévenir face à la maladie à travers un atelier qu’elle a organisé le 22 novembre à Brazzaville.
En organisant cet atelier grâce à l’aide de la Société nationale des pétroles du Congo, l’association MCPLC que dirige Rodrique Dinga Mbomi visait trois objectifs : donner un état de lieux de ce que représente le diabète et l’hypertension au Congo, expliquer aux participants les symptômes du diabète et les facteurs à risque puis comment s’en prémunir et pour pouvoir leur donner les clés de la prévention, à savoir la nutrition et l’activité physique.
Les spécialistes en la matière ont joué pleinement leur rôle dans les différentes communications développées. Le Dr Grace Elvine Leza, en s’appuyant sur les données épidémiologiques sur le diabète et l’hypertension artérielle au Congo, a invité les participants à jouer chacun un rôle actif. « Il faut être les acteurs vous-mêmes en améliorant votre mode de vie par l’alimentation et l’activité physique sans oublier de se faire dépister », a-t-elle recommandé. Selon elle, les maladies non transmissibles représentent à elles seules 35% de décès par an au Congo.
Intervenant sur « le diabète, symptômes et facteurs de risques », le Dr Steve Missambou qualifie la maladie comme l’une des exigences sanitaires mondiales qui connaît une croissance la plus rapide en 21e siècle. L’Afrique, a-t-il précisé, a une augmentation la plus forte comparée aux autres régions du monde parce qu’il y a, par exemple au Congo, bon nombre de gens qui sont malades mais ne le savent pas. « Le diabète est une urgence sanitaire mondiale. Sa prévalence est en constance augmentation dans le monde, plus marquée dans les pays en developpement. On note une proportion importante des personnes non diagnostiquées, d’où l’intérêt de se faire dépister. La prévention passe par l’implémentation des mesures hygiéno-diététiques et par l’activité physique », a-t-il souligné.
Mme Aminata Elenga Camara a, par ailleurs, expliqué que l’alimentation est l’un des aspects du bien- être. Elle a, par ailleurs, insisté sur une alimentation équilibrée qui respecte, selon elle, la pierre angulaire du traitement contre le diabète. Dr Aimé Bembé a insisté, quant à lui, sur la pratique régulière de l’activité physique qui selon lui améliore la solidité des os, la masse osseuse et elle permet de maintenir la force musculaire. « Vous savez ce qu’il vous reste à faire pour vieillir jeune et en bonne santé tout en restant vieux », a-t-il insisté en s’appuyant sur trois éléments essentiels, l’eau, l’activité physique et manger sainement