Le deuxième Centre national après celui de Makélékélé a officiellement ouvert ses portes, le 22 novembre, pour valoriser la politique qui consiste à développer la pratique de la gymnastique partout au Congo.
Le projet de la création du deuxième site du Centre national de gymnastique qui datait de plusieurs mois a pris forme au gymnase Nicole-Oba à Talangaï soulage tant soit peu les enfants de la partie Nord de Brazzaville qui parcouraient des kilomètres pour rejoindre le seul Centre national de gymnastique situé au gymnase Maxime-Matsima à Makélékélé. La pratique de la gymnastique dans toute la ville étant un projet qui tient à cœur Armel Koulombo, le directeur technique de ce centre. « Nous voulons que la gymnastique soit pratique dans toute la ville de Brazzaville. La zone Sud est servie et il était temps que nous puissions mettre en place une antenne au niveau de Talangaï. Le gymnase Nicole-Oba a été choisi parce que nous voulons que les enfants soient sécurisés et travaillent dans les conditions assez bien car il s’agit d’un centre national. Si ces édifices que les présidents de la République a légués pour nous ne nous permettent pas de former les futurs champions, cela ne servira à rien. Nous sommes ici pour former les enfants », a-t-il dit.
Dans un premier temps, les encadreurs ont choisi l’extérieur du gymnase pour bien faire passer le message de la promotion et la vulgarisation de ce nouveau centre. Dans leur vision des encadreurs, l’éducation passe par le sport. « Nous voulons que cela soit visible parce qu’à l’intérieur, personne ne saura. Nous allons d’abord travailler à l’extérieur jusqu’à ce que nous ayons un groupe qu’il faut pour intégrer », a-t-il souligné. Après Talangaï, les promoteurs envisagent créer un autre centre de gymnastique à Kintélé et étendre leur vision à l’intérieur du pays, notamment à Ouesso dans le département de la Sangha et à Madingou dans la Bouenza. « Nous sommes en train d’envisager Kintélé parce qu’il y a une grande distance avec les enfants qui quittent Mille logements. A l’intérieur du pays, nous avons déjà trouvé une salle dans le stade de Ouesso où nous allons lancer les activités d’ici le mois de décembre ou de janvier parce qu’il faut une formation de coach. A Madingou, on a une salle au stade également . Mais ce qui retarde c’est le matériel didactique », a expliqué Armel Koulombo. Un projet qui ne sera effectif que si les promoteurs des centres réunissent à la fois les formateurs et le matériel didactique.