L'occupation des espaces publics reste un problème à Brazzaville. Des voitures ou de gros véhicules stationnés sur les trottoirs empêchent quelquefois la circulation des piétons.
« On se demande s'ils paient les taxes à la mairie pour se permettre tout ça. Nous sommes obligés de passer dans le goudron chaque matin lorsque nous empruntons cette avenue » , déclare une dame coincée avec ses enfants entre la circulation intense et une colonne des voitures stationnées sur le trottoir.
Pourtant, cette réalité est constatée un peu partout dans la ville de Brazzaville, où dans certains quartiers l'on constate qu'il y a des rues bloquées le soir par des véhicules qui passent souvent nuit sur place. Dans certains cas, la population est obligée d'emprunter des détours qui l'exposent à différentes formes d'insécurité.
Un danger qui apparemment est minimisé par des tenants des garages et des lavages automobiles qui pensent qu’il n'est pas nécessaire de dramatiser ce problème. « Même si une partie de la rue peut être bloquée, cela n'empêchera jamais la circulation. Il y a plein de possibilités pour contourner ce petit blocus-là », lance l’un d’eux interrogé sur la question.
Selon une source proche de la mairie, plusieurs individus occupent illégalement des espaces publics pour installer soit leurs lavages, soit leurs garages, alors qu'ils sont sensibilisés aux procédures à suivre pour ce genre d'installation.
« J'ai un espace, mais il ne répond pas parce que je reçois des gros véhicules ici. Je n'ai pas de moyens pour m'offrir un endroit plus vaste. Je suis donc obligé d'occuper la devanture de mon garage », déclare Guy, propriétaire d'un garage. Il devient ainsi nécessaire que les autorités compétentes puissent se pencher sur la question.