Festival de la mer : la pollution marine plastique au centre de la 7e édition
Organisée récemment par l’ONG Renatura Congo, dans la communauté urbaine de Madingo Kayes, située dans le département du Kouilou, cette 7e édition du festival de la mer a permis d’instruire les pêcheurs artisans, dudit département et ceux de Pointe-Noire, sur les dangers de la pollution marine plastique. L’évènement a aussi été une occasion de réfléchir ensemble sur des solutions pour lutter contre ce phénomène aux multiples conséquences touchant à la fois les domaines économique, sanitaire et environnementale.
Festival de la mer : la pollution marine plastique au centre de la 7e édition
Organisée récemment par l’ONG Renatura Congo, dans la communauté urbaine de Madingo Kayes, située dans le département du Kouilou, cette 7e édition du festival de la mer a permis d’instruire les pêcheurs artisans, dudit département et ceux de Pointe-Noire, sur les dangers de la pollution marine plastique. L’évènement a aussi été une occasion de réfléchir ensemble sur des solutions pour lutter contre ce phénomène aux multiples conséquences touchant à la fois les domaines économique, sanitaire et environnementale.
Dédiée à la défense et à la promotion des intérêts des hommes et des femmes vivant de la pêche artisanale, le festival de la mer est organisé à l’occasion de la célébration des journées internationales de la mer (22 novembre) et des pêcheurs artisans et des travailleurs de la mer (chaque,,,,). L’évènement est une occasion de sensibiliser les participants pour éveiller leur conscience sur certaines problématiques en lien avec leur activité.
Sa 7e édition, ouverte par ….. ; maire de la communauté urbaine de Madingo Kayes, dans la salle du siège de cette entité administrative, a réuni les pêcheurs artisans venus des localités du Kouilou, des quartiers de Pointe-Noire et de la communauté urbaine de Thiamba Nzassi. ….a salué cette initiative de Renatura Congo qui rappelle l’importance vitale de la mer. Tenant compte des exigences de l’heure en matière de préservation de la nature, elle a, par a ailleurs, saisi l’occasion pour exhorter les pêcheurs «à une pêche intelligente pour ne pas verser dans des pratiques blâmables».
Les activités de cette rencontre qui se sont déroulées en groupes ont été un moment de formation et d’échange interactifs sur les causes et les multiples conséquences de la pollution marine plastique, et de réfléchir ensemble sur les solutions visant à lutter contre cette menace qui ne cesse de prendre de l’ampleur.
Il en ressort que, le plastique qui constitue la fraction la plus importante, la plus nocive et la plus persistante des déchets représente au moins 85 % de la totalité des déchets marins. Chaque année, plus de 400 millions de tonnes de plastique sont produites dans le monde dont 2/3 sont utilisés pendant une courte période (10 à 20 minutes) avec un temps de dégradation de 100 ans. Seuls 14 % des déchets plastiques sont revalorisés. Chaque jour l’équivalent de 2000 camions poubelles remplis de plastiques, sont déversés dans les océans, rivières et lacs.
D’où la présence, dans l’océan pacifique nord, du 7e continent de plastique, zone d’accumulation des déchets plastiques qui s’étend sur 1 millions 600.000 de km2, soit 4,6 fois la superficie du Congo qui est de 342.000 km2. Par ailleurs, chaque année, près de 20.000 km2 de filets à pêche disparaissent dans les fonds marins ou flottent à la surface de la mer constituant des vrais pièges pour les poissons.
Cette pollution marine a des conséquences économiques, sanitaires et environnementales. En effet, le plastique altère la qualité des eaux, du sol et les conditions de vie des espèces halieutiques. Elle cause des pertes de production, la rareté des poissons et réduit les stocks d’espèces commerciales. Elle est à l’origine de la diminution de la biodiversité, des obstructions des voies navigables, et de l’indigestion des poissons et de la contamination de la chaîne alimentaire par les plastiques.
Pour ce qui est du Congo, selon les informations du ministère de l’environnement, la production journalière des déchets solides à Brazzaville est estimée en moyenne à environ 300 tonnes sur la base de la recherche effectuée. Le taux d’enlèvement de ces déchets par les services impliquées (privés, ONG, et association, particuliers, est estimé à moins de 5%, un taux très faible tenant compte la quantité des déchets produits.
Pour lutter contre la pollution marine dans le pays les participants ont suggéré, entre autres, le développement des activités de recyclage, la création des centres de traitements des déchets adéquats, le triage des déchets, la sensibilisation sur la bonne gestion de déchets et sur les dangers de la pollution marine plastique.
La rencontre a été une occasion par l’ONG de préservation de la biodiversité et de protection des tortues marines, Renatura Congo qui existe depuis 27 ans, de présenter ses activités. Il s’agit notamment du Suivi des pontes et protection des tortues marines (tortues verte et luth), suivi de captures accidentelles et nnnnnn Avec 885 nids dans la période de 2022-2023, le plus mauvais chiffre de pontes ; c’est la saison la plus mauvaise depuis le début de ses activités en 2015 changement climatiques et pêche illégale.de l’appui à la création et à l’opérationnalisation de la réserve marine communautaire de Loango, première réserve communautaire du Congo
travaille déjà un plan d’aménagement des ressources pour appuyer la gestion de la réserve, des études complémentaires sur le suivi des productions de pêches et à suggérer au ministère de l’économie forestière et les perspectives pour cette réserve au cas où Renatura est désigné comme operateur de gestion.
« On espère enregistrer plus de pontes que l’année dernière » L’activité a aussi été une occasion pour Renatura de présenter ses activités notamment : l’appui à la redynamisation de l’Océanie en partenariat avec l’IRSEN. L’éducation et la sensibilisation à l’environnement recherche acoustique pour les cétacés notamment les dauphins et les baleines, documentations des captures accidentelles avec les pêcheurs artisans en partenariat avec l’association la bouée couronne Appui ?
La secrétaire générale de la communauté urbaine de Madingo et un pêcheur artisans de cette communauté qui ont salué l’initiative et la bonne organisation. Madingo Kayes situé à ;;;km de Pointe-Noire
«Chrisly Murielle Tchicaya, secrétaire générale de la communauté urbaine de Madingo Kayes la population ignore encore l’impact de la pollution plastique sur notre santé, notre environnement et même notre économie, j’ai beaucoup appris, je ne savais pas qu’en 20 secondes on pouvait fabriquer le plastique mais pour se dégrader il peut faire 100 ans et même plus ; et au fil du temps qu’on il se décompose il forme de micro plastique qui une fois consommés par les poissons dans la mer se retrouve dans notre assiette et nous aussi nous consommant ces micros plastique»
«nous qui sommes en bordure de mer nous ne jetons pas de plastiques dans la mer. et même si cela peut arriver, il nous revient au bout d’un moment. Ceux sont qui sont sur les barges qui nous les jettent dans l’océan, beaucoup de plastiques qui s’échouent sur nos plages viennent du large, ils quittent le large pour s’échouer sur nos plages, et les pêcheurs a pirogue moteur qui doivent cesser d’utiliser des plastiques pour transporter leur ration», guy tchicaya president des pecheurs de bikokayi.
, réduit les habitats naturels des espèces
L’Afrique n’est pas producteur de plastiques elle produit seulement 5% dans le monde et en consomme 4%.
l’on a déploré la mauvaise gestion des déchets plastiques, le manque de sites de traitements des déchets adéquats, l’absence de tri des déchets.