Des experts multisectoriels en santé ont présenté un rapport du projet du plan national du déploiement de la vaccination élaboré contre l’épidémie du Mpox.
Réunissant les experts multisectoriels, avec un appui technique et financier du Programme des Nations unies pour le développement, et d’autres partenaires, cette grande rencontre a accouché d’une grande résolution pour la poursuite des activités dans l’attente sous peu d’une validation du plan adopté, car l’urgence l’oblige. « Les orientations stratégiques de cette stratégie d’intervention sanitaire obéissent à plusieurs variables. Le premier, il y a la variable âge, mais ce n’est pas l’unique variable. Il y a aussi la variable de l’espace. Comme vous devrez le savoir, dans notre pays, il y a cinq départements qui sont touchés. Donc, dans la variable espace, il faut d’abord prioriser et cibler ces espaces. Nous avons la Likouala qui est touchée, la Cuvette, les Plateaux, Brazzaville et Pointe-Noire. Maintenant au niveau de ces départements, il y a aussi d’autres sous-variables », a commenté à l’issue de la rencontre le coordonnateur technique du Centre des opérations d’urgence, le médecin colonel Gilbert Aristide Nianga, soulignant qu’au Congo nous avons le corridor fluvial, c’est-à-dire, a-t-il poursuivi, dans cet axe, le partage de plus de 1200 km avec la République démocratique du Congo. Et au niveau de cet axe, il y a d’autres points d’entrés, il y a des mouvements des populations assez accrus.
Aussi ce document prend-il en compte la problématique du vaccin. Il s’agit d’un vaccin qui se donne sur un schéma qui est dichotomisé à deux doses : la première dose est donnée aujourd’hui, il faut qu’il y ait un intermédiaire de 28 jours pour recevoir la deuxième dose. Ce qui est rassurant, c’est que dès que la personne reçoit la première dose, elle va avoir déjà à J-14 une sorte de couverture vaccinale estimée à une proportion de près de 65%. Clôturant les travaux, le directeur de cabinet du ministre chargé de la Santé a déclaré que l’objectif donné à notre pays est la standardisation du support qui lui permettra de créer les conditions de l’émergence de l’immunité collective de la population face à l’épidémie de Mpox.