Telle voie peut paraître droite à un Homme, mais en fait non. Elle est tortueuse, escarpée, superficielle, illusoire. Elle donne à voir des sommets alors qu'elle ne récèle que des crevasses. Elle perd les âmes qui s'en vont leur chemin mais fort heureusement est marqué un temps pour la renaissance.
Les sirènes du destin résonnent avec des tintements de joie, de satisfaction, d'emoi. Elles signent enfin l'achèvement d'un long processus, d'un temps d'entraînement long comme le monde et la fin d'un travail d'accouchement douloureux comme une formation à Makola. Quand approche le temps de l'accomplissement de la promesse, le soulagement est grand. Mais l'essentiel, est-il est important de s'en souvenir ? C'est que la formation est achevée, complétée et que même si cela a été difficile et parce que cela a été difficile, on est enfin outillé pour l'après, pour le vrai. Seulement, chaque accouchement comporte ses risques. Le bébé peut s'asphyxier tout comme la mère peut succomber. Dans le don de la vie, il y a toujours une part de mort. Le jeu de la vie est fait tel que l'adversité est toujours présente à chaque étape de nos destinées mais encore il faut savoir et pouvoir la reconnaître, l'éviter.
Au temps de la promesse, il s'en vient parfois le mystère selon lequel il y a en fait non pas une ni deux mais plusieurs chemins, plusieurs promesses, plusieurs destins et que dans le fond, on a le choix. Sauf que non. Les autres voies sont des illusions de l'adversaire, et la promesse il faut avoir assez de discernement pour la reconnaître.
Comme le jeu des yeux bandés lors de la cérémonie du mariage pour que le ou la fiancée reconnaisse son ou sa futur(e) époux (se) rien qu'en la palpant parmi tant d'autres, seriez-vous capable de reconnaître votre promesse ? La connaissez-vous bien ?