La marche anti-corruption de la Haute autorité de lutte contre la corruption (Halc), organisée le 14 décembre à Brazzaville, a été une manière pour la structure de dénoncer le fléau en invitant les jeunes à s’engager davantage dans ce combat.
Aux côtés des agents de la Halc conduits par leur président Emmanuel Ollita Ondongo, les représentants de plusieurs autres structures ainsi que les jeunes venus de divers horizons ont pris part à la marche anti-corruption, allant de l’Institut français du Congo à la place de la gare. Une activité inscrite dans le contexte de commémoration de la Journée internationale de lutte contre la corruption célébrée le 9 décembre de chaque année. Celle-ci a eu pour thème « S’unir avec la jeunesse contre la corruption : former l’intégrité de demain ».
Au-delà du thème qui met la jeunesse au cœur de la lutte contre la corruption, l’année 2024 au Congo est dédiée à la couche juvénile. « Voilà pourquoi nous avons consacré cette marche anti-corruption à la jeunesse qui doit s’engager dans la lutte contre ce fléau », a expliqué le président de la Halc, Emmanuel Ollita Ondongo.
Face aux jeunes ayant participé à la marche, le chef de département de la prévention, de la sensibilisation et de la communication à la Halc, Germain Loubota, a abondé dans le même sens en rappelant à ces derniers que cette lutte est une affaire de tous.
Engagement des jeunes
Orus Ongoumouka, secrétaire permanent au Conseil consultatif de la jeunesse s’adressant aux marcheurs, majoritairement des jeunes, a souligné que ceux-ci ne seront pas en marge de cette lutte. « Notre non à la corruption et oui à l’intégrité compteront désormais pour l’avènement d’un Congo sans corruption », a-t-il déclaré en appelant les jeunes à avoir le courage de dénoncer les actes de corruption dans leurs lieux de travail respectifs. Au cas contraire, ce fléau fera obstacle à leurs rêves et leurs aspirations
Le numéro vert
Pour permettre à la population de dénoncer les actes de corruption, la Halc a mis en place depuis le mois d’août 2022 un numéro vert : 1023. Un numéro que les jeunes, qui se sont engagés dans la dénonciation de ce fléau, ne devraient pas oublier ainsi que d’autres couches de la population.