Mpox : 888 cas suspects rapportés

Mardi, Janvier 21, 2025 - 14:07

Un communiqué du ministère de la Santé rapporte que pour la semaine épidémiologique 3, un total de 888 cas suspects a été signalé, sans décès enregistré, et un taux de complétude de 76%. En revanche, la semaine 2 a enregistré 3071 cas suspects avec 26 décès, ce qui donne une létalité de 0,85% et un taux de complétude de 92,3%.

Comparativement, la semaine 1 a noté 2318 cas suspects et 20 décès (létalité de 0,84%). Il est important de souligner que huit districts de santé ont rapporté 88,5% de cas suspects et 96% de décès, notamment dans les provinces du Sud-Kivu, Sud-Ubangi, Tshuapa, Tshopo, Sankuru, Nord Kivu, Bas Uele et Kinshasa. Les provinces de Tshopo, Tshuapa,et Sud-Kivu représentent à elles seules 76% de décès.

S’agissant du taux de positivité des tests, il s’élève à 52,9%, avec 657 cas confirmés sur 1 240 échantillons analysés, par rapport à 54,4% lors de la semaine 1.

Depuis le début de l'année, le cumul des cas suspects s'élève à 69158, avec 15 074 cas confirmés et 1392 décès. La létalité des cas suspects pour la semaine 2 de 2025 est de 2,01%, légèrement en baisse par rapport à 2,07% observée la semaine 1.

Concernant la vaccination, le second passage a été clôturé dans toutes les provinces. Les préparatifs pour la vaccination dans la prison de Bukavu sont en cours, bien que la vaccination des contacts reste timide.

La vaccination des jeunes de moins de 18 ans est en attente de l'autorisation d'utilisation temporaire du MVABN par l'Acorep, avec des préparatifs pour la formation des prestataires concernant le LC16.

Au total, 13 506 personnes ont été vaccinées contre le Mpox à Kinshasa, dont 13 116 ont reçu une première dose et 390 une seconde. Notons que les contacts sont les plus vaccinés dans cette campagne.

Les données de la semaine épidémiologique 2 mettent en évidence des défis persistants dans la gestion de la santé publique. Le suivi des cas suspects et l'efficacité des campagnes de vaccination restent cruciaux pour contrôler la propagation des maladies et protéger la population. Les autorités sanitaires continuent de travailler pour améliorer la situation à travers des efforts soutenus et une vigilance accrue.

Blandine Lusimana
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