Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a annoncé qu’il ne participera pas à la réunion des ministres des Affaires étrangères du G20, prévue les 20 et 21 février à Johannesburg, en Afrique du Sud.
Cette décision a été prise après que le président Donald Trump a menacé de réduire l’aide à l’Afrique du Sud, en réaction à une loi du Cap permettant au gouvernement de saisir des terres sans compensation dans certains cas. Cette réunion marquera la présidence sud-africaine du G20. Le secrétaire d’État Marco Rubio a exprimé son mécontentement en déclarant : « L’Afrique du Sud fait de très mauvaises choses ». a justifié son absence en précisant que sa mission consistait à « promouvoir les intérêts nationaux, et non à gaspiller l’argent des contribuables ou à tolérer l’anti-américanisme ».
Il a également confirmé son absence à ces réunions du G20 en Afrique du Sud. La loi sur l’expropriation des terres, permet la saisie de terres sans compensation si cela est jugé « juste et équitable » dans l’intérêt public, notamment lorsque la terre n’est pas utilisée. Cette législation a pour objectif de corriger les inégalités raciales en matière de propriété foncière, héritées de l’apartheid, qui a laissé les Sud-Africains noirs, représentant plus de 80 % de la population, détenir moins de 5 % des terres agricoles privées, tandis que les Sud-Africains blancs, représentant 7 % de la population, possèdent la majorité des terres agricoles.
L’administration Trump a vivement critiqué cette loi, qualifiant la politique de « saisie de terres » et accusant le gouvernement de Cyrille Ramaphosa de traiter injustement certains groupes démographiques. En réponse, les États-Unis ont suspendu leur aide à l’Afrique du Sud. Cependant, le président sud-africain a défendu la loi, affirmant qu’aucune terre n’avait été confisquée et que la politique visait à garantir un accès équitable à la terre.