Le Préfet du département de Brazzaville, en présence du député maire de Brazzaville Dieudonné Bantsimba a fait, le 7 février, une communication à l’endroit des directeurs départementaux et chefs de services à qui il demandé d’arrêter le désordre.
L’objectif de cette rencontre était de permettre au préfet du département de Brazzaville de faire le point de la pratique administrative de l’année 2024 avant d’orienter celle de l’année en cours en vue d’apporter tant soit peu les solutions idoines aux attentes de nombreux usagers de l’administration départementale.
En terme de bilan, il a dénoncé le fait que très peu sont les documents d’expressions qui l’ont été adressé par les 74 directeurs départementaux et chefs de services que compte son département. « Sur toute l’année nous n’avons reçu que 72 rapports sur 296, soit 34,32%. Le préfet est le trait d’union entre l’administration centrale et l’administration de base. Donc, toutes les informations doivent partir de chez vous pour le préfet et du préfet pour vos différents ministères », a indiqué d’entrée de jeux, Pierre Cébert Iboko Onangha, soulignant que la loi du 17 janvier, un décret d’application du 6 février 2003 fait obligation aux directeurs départementaux et aux chefs de services de rendre compte au préfet, « on a beau être fils de telle personne ou de tel cadre, mais lorsque vous êtes nommés directeur départemental, vous êtes placé sous le contrôle hiérarchique du préfet. Lorsqu’on est sous le contrôle hiérarchique d’une autorité, on lui rend compte ; vous avez l’obligation de faire vivre le département de Brazzaville, sauf si implicitement, vous voulez le tuer. Il faut évitez que l’on dise que l’administration de Brazzaville est composée de personnes espiègles », a-t-il rappelé.
Ainsi, s’agissant des perspectives en 2025, « Il faut que les rapports arrivent déjà, pour permettre au préfet de compiler et de déposer sa copie le 15 avril et cela est valable pour tous les trimestres de l’année 2025. Je vais procéder à une évaluation dès le premier trimestre. Je vous ferais part de toutes les structures qui ont déposées en retard et de celles qui n’ont pas du tout déposées. Comme ça, tout autant que vous êtes, vous serez censé savoir qui a déposé le rapport à temps, qui a déposé en retard et qui n’a pas déposé, cela, avec ampliation aux ministères…Et ça permettra également au ministre avec quel cadre, il travaille ; ou quelle est la nature du cadre à qui, il a fait confiance. Ce sera comme ça cette année. Aussi, rassurez-vous qu’en dépit de la morosité des temps, je ferais l’effort de passer dans toutes vos structures », a-t-il prévenu.
Et de conclure : « J’aimerais vous savoir très à l’aise, très engagé, très à faire peu avec rien, et à faire beaucoup avec peu. Cette année transitoire, nous devons créer les conditions permissives qui feront que Brazzaville soit mis à l’abri des soubresauts lorsque viendra l’élection présidentielle de 2026. Ceux qui gère l’état civil, par exemple, soyez expéditive ». A la fin de sa communication, il a informé l’auditoire du rattachement de la commune de Kintélé au département de Brazzaville (…).