Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a échangé le 2 février à Brazzaville, avec le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale, Abdou Abarry, sur les différentes crises qui secouent l’Afrique centrale.
Au cours de leur entretien, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale, Abdou Abarry, a exposé au président de la République, Denis Sassou N’Guesso, l’état de la situation politique humanitaire et sécuritaire en Afrique centrale, précisément dans le bassin du lac Tchad, en Libye et en République démocratique du Congo (RDC). «J’ai évoqué la situation dans le bassin du lac Tchad qui concerne, en termes d’impact sécuritaire le Tchad et le Cameroun, en ce qui concerne l’Afrique centrale. La situation qui prévaut dans certaines régions du Cameroun également, la situation au Tchad avec l’impact de la crise soudanaise, mais également la situation en Libye où, heureusement, grâce à l’excellent travail qui est fait par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, une charte pour la réconciliation a été signée récemment, en marge du sommet de l’Union africaine (UA), qui vient de se terminer à Addis Abeba. Bien évidemment, la grave crise à l’est de la RDC a retenu l’attention du président de la République », a expliqué le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale, au sortir de l’audience.
A propos du conflit armé à l’Est de la RDC, les Nations unis, a-t-il ajouté, sont prêtes à apporter leur soutien à toute initiative concourant au règlement pacifique de ce différend. «La disponibilité du système des Nations unies est là, en termes de soutien, en termes de fournir les capacités et tout l’apport que les Nations unies peuvent apporter aux dirigeants de la Région, aux communautés économiques régionales également », a dit Abdou Abarry.
Rappelons que le Conseil de sécurité de l'ONU s’est une nouvelle fois réuni en urgence pour discuter de la situation en RDC, qui continue de réclamer des sanctions contre les rebelles du M23 et le Rwanda. Les membres du Conseil de sécurité ont reconnu l’urgence de la situation et ont une nouvelle fois « dénoncé les agissements des rebelles du M23 et l’implication du Rwanda ».