Le collectif des organisations non gouvernementales (ONG) de défense des droits de l'homme s’est dit satisfait par l’annonce de la formation d’un gouvernement d'union nationale dans lequel des acteurs de l'opposition politique et de la société civile seront associés.
« C’est une initiative qui s'avère très encourageante pour nous de la société civile dans son ensemble », a indiqué le collectif des ONG, dans un communiqué du 7 mars. Pour lui, compte tenu des violation massives des droits de l'homme constatées dans l'Est et dans d’autres parties du pays, certains ministères comme ceux de la Justice, des Affaires sociales et des Droits humains devront être animés par des personnalités de la société civile et non par des membres des partis politiques, « afin que le peuple souverain se retrouve et retrouve sa part qui lui a toujours échappé depuis des lustres ».
Le gouvernement d'union nationale sera encouragé à appuyer l'installation de la Cour internationale de justice pour la RDC et à lutter pour la fermeture effective des cachots clandestins et la mise sur pied des mécanismes de défense de l'Etat de droit. A la société civile, il est recommandé d’être neutre dans son action pendant que la communauté internationale devra assister le pays dans l'installation de cette Cour et appuyer des enquêtes internationales mises sur pied .
Ce collectif plaide pour un cessez-le-feu immédiat dans l'Est de la RDC en vue de faciliter le dialogue intercongolais et demande à l'Organisation des Nations unies ainsi qu' à l'Union africaine d'intervenir pour aider les déplacés internes et les réfugiés, surtout ceux dans cette partie du Pays.