Les femmes vivant avec handicap refugiées et celle vivant au Congo exerçant des activités génératrices de revenu dans différents secteurs de commerce augmentent leurs connaissances en gestion financière en vue d’accélérer le processus d’autonomisation.
La formation a été lancée le 11 mars, à Brazzaville, par la présidente du collectif Lamuka, en français « Réveil », Gustavine Louzolo.
Elle s’inscrit dans le cadre de la célébration de 115e journée internationale des droits des femmes dont le thème est « Autonomisation de la femme et défis pour le développement ».
Les femmes handicapées réfugiées de la République centrafricaine et celle du Congo exerçant en pâtisserie, couture, coiffure ainsi que dans le petit commerce bénéficieront des enseignements durant un mois de Congo entreprise développement, une ONG de l'Institut européen.
Le facilitateur de la formation, Dorian Nkodia, a axé sa communication sur la sensibilisation et conscientisation d’entreprendre afin de donner des compétences à ces femmes à bien gérer leurs activités.
Selon lui, les outils de gestion comme le journal de caisse, la fiche de stocks ainsi que la fiche de caisse, les femmes sortiront ces femmes de leur routine. Elles seront désormais capable de retracer leur approvisionnement pour l’entrée et la sortie des finances.
« Avant, elles étaient dépourvues de documents et géraient les activités à leur manière. Aujourd'hui, cette formation vient renforcer leurs compétences. Aucours de cette formation, elles bénéficieront également des entretiens individuels en vue de déceler les faiblesses de chacune », a-t-il déclaré.
La présidente du collectif Lamuka, Gustavine Louzolo, a, dans son allocution souligné la particularité de cette rencontre avec la participation des femmes handicapées réfugiées. Selon elle, cet acte humanitaire a permis à son organisation de s’engager dans le processus d’inclusion sociale des femmes handicapées et réfugiées sont soumies à triple peines.
« La première promotion est baptisée Flavie Lombo en reconnaissance du combat qu’elle mène pour la promotion de l’entrepreneuriat féminin au Congo », a-t-elle dit.
Abordant la question de suivi après cette formation, Gustavine Louzolo a assuré que ces femmes bénéficieront d’un accompagnement avant d’être d’évaluées en mars prochain lors d’une descente sur le terrain.
Au lieu de la formation, ces femmes ont exposé les biscuits fabriqués aux gingembres, aux tourteaux d’amandes et bien d’autres.
En rappel, le collectif Lamuka œuvre pour l’autonomisation des femmes handicapées. Sa mission est de lutter contre les violences basées sur le genre, d’éduquer à la santé sexuelle reproductive et promouvoir l’entrepreneuriat adapté.