Quatre ans de dur labeur, Arise basketball académie commence à récolter les fruits de sa vision qui consiste à former des jeunes basketteurs. La bourse de Canada obtenue par Sacko Mamadou, l’un de ses pensionnaires, est une preuve que cette académie est sur la bonne voie.
« Nous ne sommes pas une agence de voyage. Nous développons les talents afin de les présenter aux partenaires. S’ils sont intéressés, nous trouvons un terrain d’entente », a expliqué Emmanuel Michel Moussirou Ngoma, secrétaire général d’Arise basketball académie.
La réussite de Sacko Mamadou est une première victoire pour ce centre. Ce joueur qui s’est engagé dans cette académie depuis sa création a concrétisé son rêve de poursuivre sa carrière à l’étranger par le travail acharné. « Il a toujours montré de l’envie », témoignent ses encadreurs. Son talent et la discipline qu’il a imposés en lui-même ont permis aux partenaires de l’académie de le repérer avec un autre coéquipier . Malheureusement pour l’académie, le second n’a pas pu obtenir le visa du Canada. « Ce n’est qu’une partie remise », assure le secrétaire général.
Sacko Mamadou est un joueur plein d’avenir. Les vidéos envoyées par Arise basketball académie ont convaincu les partenaires d’octroyer au basketteur, né le 1er janvier 2001 à Brazzaville, une bourse sport–études de 50 millions avec une prise en charge totale proportionnelle aux nombres d’années de sa formation.
« C’est depuis plus de trois ans que je rêvais de cette bourse et continuer à jouer ailleurs. Je remercie Arise basketball académie qui m’aidé à obtenir facilement cette bourse », a-t-il déclaré, tout en promettant d’être à la hauteur des attentes. « Pour être à la hauteur, c’est juste la confiance en soi car il n’y a pas de petits ni de grands joueurs », a souligné l’athlète, capable de joueur à tous les postes. « Je suis très content de l’académie qui a fait que mon fils obtienne la bourse pour aller au Canada. Il a franchi un palier par rapport au jour où il a commencé ici. Il a maintenant un bon niveau », a commenté M. Sacko, son père.
Il ne lui reste qu’ à confirmer au Canada tout le bien que les encadreurs pensent de lui.