À l’issue de la séance de restitution de l'atelier REDD+/Sauvegardes tenu récemment à Pointe-Noire fait par Majep Obama, coordonateur du Réseau Développement Humain Durable (RDHD) le 24 Août, les femmes du RDHD ont pris l’engagement de se constituer Femmes leader dudit Processus.
L’atelier sur les principes, critères et indicateurs des sauvegardes de la REDD+ qui a regroupé les représentants des administrations concernées, la société civile et les personnes a jeté les bases pour la mise en place des dispositifs nationaux multi acteurs : de préparation et gestion des activités REDD+; suivi et évaluation de l’application des sauvegardes REDD+ sans oublier la mise en place d’un mécanisme de résolution de conflits et celui d’un mécanisme pluri acteurs de promotion du droit et de l’accès à la justice pour tous…
Faisant la restitution des conclusions de la réunion REDD+/Sauvegardes, tenue à Pointe-Noire, Majep Obama, écologiste-chercheur, coordonateur du RDHD a dit « Les sauvegardes environnementales et sociales retenues comme sixième résultat attendu pour la consolidation des acquis de la REDD+ doivent être assimilées par les membres des Ong de nos plates formes, telle que la RDHD et le CEFDHAC » et d’ajouter qu’elles sont aussi citées parmi les dix principaux outils et techniques pour la mise en œuvre du processus REDD+ en République du Congo.
Longtemps restées en retrait, les femmesdu RDHD ont décidé de sortir de leur réserve pour affirmer clairement leur engagement d’accompagner le Processus REDD+. La sensibilisation, la vulgarisation auprès des communautés féminines locales des départements de Pointe-Noire et du Kouilou font partie des stratégies adoptées par elles.
Les mécanismes de Réduction d’émissions issues de la déforestation et de la dégradation (REDD+) représentent une des meilleures alternatives à court terme pour réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre, contribuant ainsi à minimiser les impacts des changements climatiques globaux.