Pointe-Noire : Gestion d’ordures ménagères : les « Bana-Matiti » prennent l’affaire en mains pour pallier à l’inactivité constatée de la municipalité

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Mercredi, Août 21, 2013 - 15:45

Couramment appelés « Bana-Matiti », les ramasseurs d’ordures  jouent le rôle des services de voirie qui se font de plus en plus rares dans les différents quartiers de Pointe-Noire. Ils nettoient, assainissent et amassent les ordures en échange de quelques pièces de monnaie.

Pour bon nombre d’observateurs, l’émergence de cette activité informelle génératrice de revenus est occasionnée par la déficience des structures de gestion des ordures ménagères dans la ville océane.

Dans les quartiers à accès difficile, ces ramasseurs d’ordures jouent le rôle des services de voirie. Ils suppléent avec les moyens de bord les services d’assainissement de la municipalité en utilisant comme outils la brouette, les koro koro, les pelles, les fourches…en contrepartie des pièces d’argent.

Se passer de leurs services voudrait tout simplement dire, que l’on doit « creuser un trou chez soi pour déverser les ordures», a expliqué un citoyen. Un travail jugé fastidieux et pénible par bon nombre de citoyens.

Les odeurs nauséabondes des poubelles versées à ciel ouvert ainsi que les déchets qui jonchent les rues de Pointe-Noire laissent indifférentes les structures commises à la gestion des ordures qui jusque-là, ont manifestement du mal  à répondre aux attentes des citoyens. Les populations sont alors exposées impuissamment aux risques environnementaux et sanitaires de tous ordres.

En effet, l’insuffisance des structures de voirie et la rareté des bacs à ordures dans certains coins de la ville ont plongé la capitale économique du Congo, dit « Ponton la belle » dans une  situation inconfortable mettant en péril les paisibles citoyens. La gestion des ordures ménagères devient inquiétante, et les emballages de jus en carton, les bouteilles en plastique et de bières importées sont comptés parmi les grands pollueurs actuels après l’interdiction de la commercialisation et l’utilisation des sacs en plastiques ou sachets.

Pour la population ponténégrine, les autorités locales doivent s’impliquer totalement dans la gestion de l’environnement et prendre à bras le corps le problème de la gestion des ordures ménagères. Car, dit-elle, c’est par là que viendra la solution pour vaincre les pathologies dues au manque d’hygiène telles que la fièvre typhoïde, le choléra, le paludisme…

 

Hugues Prosper Mabonzo Bouelawaya