En vue de permettre aux pays du Bassin du Congo de disposer de données leur permettant de gérer de façon responsable leurs massifs forestiers, un projet intitulé structure et dynamique des forêts d’Afrique centrale (Dynaffor) vient d’être lancé.
En effet, afin de créer un vivrier « politico-scientifique », permettant d’accroître cette gestion durable, les parties prenantes des pays producteurs de bois d’Afrique centrale se sont réunies autour d'un atelier ouvert le 20 octobre à Brazzaville.
« Il ne s’agit pas d’un projet scientifique mais bien d’un plan où les résultats scientifiques seront utilisés par les pays du Bassin du Congo, soucieux d’assurer la gestion durable de leurs forêts », indique un communiqué.
Soulignant l’importance de ce projet pour les pays d’Afrique centrale, le directeur de cabinet du ministre congolais de l’Economie forestière et du développement durable, Michel Elenga, a souligné : « Depuis quelques années, les pays du Bassin du Congo mettent en œuvre des programmes d’aménagement des concessions forestières. Cependant, quelques contraintes ont été relevées lors de l’élaboration des plans d’aménagement et leur mise en œuvre. Il s’agit notamment de l’absence au niveau des pays, des données fiables, relatives à certains paramètres essentiels d’aménagement, spécifique aux conditions écologiques des unités forestières sur lesquelles se basent les décisions de l’aménagiste ».
Ainsi, les institutions de recherche sous-régionales et nationales sont invitées à s’impliquer dans la réalisation des activités de terrain qui seront menées, ainsi que dans les organes de suivi scientifique et technique dudit projet.
Le représentant de la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac) Valérie Tchuanté a, pour sa part, assuré la disponibilité de l’institution de participer à la réussite de ce projet durant les cinq ans de son exécution. Car, le développement durable des forêts demeure encore l’un des défis majeurs de la Comifac.
Financé par le Fonds français pour l’environnement mondial avec l’appui de l’Agence française de développement, ce projet concernera le Congo, le Gabon, la Centrafrique, le Cameroun et la RDC.