Situé à Loandjili, dans le quatrième arrondissement de Pointe-Noire et plus précisément au quartier 413 Bissongo Mongo-Mpoukou, ce ravin risque d’atteindre les demeures les plus proches, si rien n’est fait.
« Ce ravin existe depuis 2003, et malgré les multiples visites des autorités locales, jusqu’aujourd’hui, rien n’a été fait, alors que celui-ci menace d’atteindre les demeures les plus proches », s’est inquiété Jean Milèx Milandou, chef de zone n°9 dans le quartier Bissongo Mongo-Mpoukou.
Après la tombée de chaque pluie, ce ravin s’élargit de plus en plus du fait des glissements de terrain et cela avec pour conséquence, son rapprochement immédiat des habitations, causant ainsi, un état de psychose auprès de la population riveraine.
En effet, le ravin de Bissongo se trouve sur le prolongement de l’avenue de l’indépendance, partant de Fond Tié-Tié en passant par Mbota-belle-vie jusqu’à l’avenue Tchystère.
Autrefois, cette voie servait de raccourci aux populations des 3e et 6e arrondissents pour vite arriver dans les quartiers de Vindoulou, Mongo Kamba et leurs environs. Malheureusement, à cause de ce grand trou, cela est devenu impossible.
Actuellement, ce ravin représente un danger pour la population riveraine. Car non seulement il sert de tabagie à une catégorie de personnes, mais également parce qu’il devient un endroit où il se pratique des actes immoraux de tout genre.
L’année dernière par exemple, un bébé de sexe masculin, âgé entre 2 et 3 mois, était retrouvé mort dans ce trou. Et tout récemment, le jeudi 30 octobre dernier, un bébé, mort-né a également été retrouvé dedans.
Interrogée par notre journal, la population du quartier Bissongo a profité de cet instant d’échanges, pour lancer une fois de plus, un SOS aux autorités locales, voire nationales, afin qu’une solution rapide soit trouvée. Car, dit-elle, à cause de ce ravin, le quartier Bissongo, demeure une zone enclavée faisant figure d’un village.