Intempéries : les premières pluies créent de la psychose à Pointe-Noire

Jeudi, Novembre 6, 2014 - 19:00

Il y a une semaine que les pluies ont véritablement commencé à tomber à Pointe-Noire. Pourtant, elles suscitent déjà des inquiétudes chez certaines personnes vivant dans des zones marécageuses où coulent des rivières non curées. Entre autres catégories sociales inquiétées par le retour des pluies, il y a les vendeurs, élèves et travailleurs à cause des déplacements rendus difficiles par la saison.

La pluie du jeudi 6 novembre a dérangé de nombreux Ponténégrins. Certes des dégâts dans l’ensemble de la ville n’ont pas été enregistrés, mais des grincements de dents sont à signaler ici et là à cause du débordement des eaux de certaines canalisations et  rivières non curées. Les marchés par exemple sont dans un état pitoyable. Des vendeurs aux abords de grandes artères ont pataugé dans la boue alors que d'autres ont dû affronter l’ensablement. Si cette saison pluvieuse, qui a démarré en retard à Pointe-Noire, peut s’étendre sur des semaines et des mois, des inondations sont à craindre dans de nombreux quartiers de la ville, surtout ceux qui ont des « libodo », c’est-à-dire des zones ou blocs marécageux où des rivières et ruisseaux non curés existent.

Cette pluie a servi de prétexte aux chauffeurs et contrôleurs de bus dont les caprices ont ajouté au malheur des citoyens. Au menu : des demi-terrains ou le fameux phénomène de réduction des distances. La pluie a dérangé aussi bien des élèves que des vendeurs et travailleurs, et certains services n’ont fonctionné qu’à demi-temps, timidement ouverts. Ces demi-terrains abusifs dus à la pluie ont occasionné des retards au travail, à l’école et même des absences.

Ces pluies qui commencent à s’abattre sur la ville nécessitent que les services habilités, c’est-à-dire ceux en charge d’assainissement et des voiries urbaines se réveillent vite. Car  chaque fois qu’une pluie s’annonce, une certaine psychose traverse la population de certains quartiers soumis aux inondations.

Notons que la ville océane a un réel problème de curage de rivières et ruisseaux. C’est cela qui cause parfois de la psychose chez les riverains à la moindre pluie qui tombe.  À ce problème s'ajoute  l’absence de canalisation dans certaines artères qui n'est pas sans causer aussi d'ennui à la population.

 

 

Faustin Akono
Légendes et crédits photo : 
Photo Adiac: Après la pluie, voici l'état dans lequel se trouvent ces vendeurs qui occupent un abord d'une artère qui manque de canalisation