La zone de la raffinerie de Mbota présente un spectacle sans commentaire avec de nombreux poissons qui viennnet échouer sur la plage, refoulés par les eaux de mer.
Pour les spécialistes, ce phénomène serait occasionné par les mauvaises pratiques de pêche, souvent illicites. Des méthodes prohibées que certains bateaux emploient pour capturer des poissons en masse. « Il ne peut s’agir que de la pêche à la dynamite. Cette pratique est nuisible et occasionne des pertes de poissons sans distinction de taille », rapporte un habitant. Pour certains, ce fait prouve que plusieurs sociétés opérant dans les eaux maritimes congolaises continuent de fouler aux pieds les textes et lois régissant de la pêche.
En réalité, la pratique de la pêche illicite n’est pas du tout nouvelle dans les eaux maritimes congolaises. Il y a quelques années, le gouvernement interdisait à plusieurs bateaux appartenant aux sociétés chinoises de pêcher dans les eaux maritimes congolaises. Motif : ces bateaux pêchaient dans la zone de reproduction, dite de 6 milles nautiques où la pêche est strictement prohibée.
Il faut dire que plusieurs sociétés de pêche ne respectent pas les lois et règles de la pêche au Congo. Le 26 juillet 2013, la direction interdépartementale de la Pêche du Kouilou et de Pointe-Noire avait initié une réunion afin de sensibiliser les propriétaires des bateaux de pêche. Textes nationaux et internationaux en matière de pêche avaient été commentés en vue d’une utilisation rationnelle et durable des ressources halieutiques.