Le non-respect de la décision portant interdiction de vente obligatoire des fournitures scolaires et autres les exposent à coup sûr à la sanction de l'autorité urbaine.
Plusieurs écoles de Kinshasa continuent la vente obligatoire des fournitures scolaires. Et des parents sont obligés de se soumettre à cette obligation à leurs dépens.
Cette situation constatée au moment de l’inscription et de la confirmation des inscriptions est aussi relevée à la rentrée scolaire par des parents qui ne s’expliquent pas le bénéfice que veulent réaliser les responsables de ces écoles sur ces ventes. « Ils nous vendent la blouse et la jupe à dix dollars alors qu’au marché, l’ensemble est proposé à sept mille francs congolais (près de 7,5 dollars). Et ce prix est à débattre », a souligné un parent désemparé.
Exposés aux sanctions
Le gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta, dans sa décision du mois de juin et rappelée à plusieurs occasions, a instruit les bourgmestres de veiller à la stricte observance de cette mesure. Il les a également prévenus afin de prendre les sanctions qui s’imposent à l’encontre de tout contrevenant.
Dans ses différentes interventions sur la question, l’autorité urbaine n’a pas caché sa détermination de faire respecter cette mesure et de protéger les parents contre la velléité de certains responsables d’écoles qui se sont découvert des talents de commerçant. « Je n’hésiterai pas à sanctionner tous les responsables qui ne respecteraient pas cette décision », a-t-il menacé.
En plus de cette mesure, l’autorité urbaine a également décidé, le 23 août, de la gratuité des inscriptions. Pour André Kimbuta, la décision a été prise et elle est irrévocable.
Pour les élèves finalistes des humanités, le gouvernement provincial a fustigé l’organisation des maquis. Pour cette dernière disposition, il y a au moins possibilité d’une dérogation expresse de l’autorité urbaine.
Désormais, les gestionnaires des écoles sont dans l’œil du cyclone. Cette détermination de l’autorité urbaine a été relevée lors du conseil des ministres tenu fin août.