L'aire protégée aura une superficie de huit cents kilomètres carrés, dont vingt pour cent couvrent une partie de la forêt de la province du Maniema.
Des concertations entre les populations autochtones, d’une part, et le gouvernement provincial et l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), d’autre part, ont conduit à la fixation du périmètre où sera aménagé le nouveau parc de la Lomami, dans le territoire d’Opala, en Province Orientale.
Selon les explications données le 27 décembre à radio Okapi par un des participants à ces discussions, les autochtones ont finalement accepté d’être délocalisés dans un autre site où l’ICCN et ses partenaires s’engagent à leur construire un nouveau village sur fonds de la Banque mondiale. Ce qui permet l’érection prochaine de cette aire protégée d’une superficie de huit cents kilomètres carrés, dont vingt pour cent couvrent une partie de la forêt de la province du Maniema.
À en croire le modérateur de ces concertations, Maurice Abibu Sakapela, cité par la radio onusienne, des tôles, des clous, du bois… sont déjà disponibles pour la construction de ce village écologique- en semi dur- qui va abriter les personnes déplacées. Il a, par ailleurs, noté que des experts du cadastre ont été dépêché sur place pour délimiter les contours de ce village et prévoir là où devraient être construites les infrastructures de base comme les écoles, les centres de santé, les marchés, les aires de jeux, etc.
Selon l’ICCN, la partie du parc délimitée entre les rivières Tshuapa, Lomami et Lualaba héberge notamment une population « importante » de bobonos, une nouvelle espèce de singes appelée Lesula, des okapis, des hippopotames, des variétés de végétation forestières « surprenantes et mystérieuses », etc.