Malgré la baisse du prix du baril sur le marché international, il est tout de même prévu, au cours des prochaines années, une augmentation progressive de la production pétrolière au Congo, avec un pic substantiel d’environ 350.000 barils par jour en 2017.
L'information émane du ministre des Hydrocarbures, André Raphaël Loemba, à l’occasion des traditionnels échanges de vœux de Nouvel an avec l'ensemble de ses administrés.
En effet, en comparaison avec l’année précédente, dont la production pétrolière était de 91.522.000 barils, soit une production journalière évaluée à 250,745 barils par jour, au cours des trois prochaines années, le Congo produira un peu plus.
Cette production, d’après les statistiques données à cet effet, augmentera graduellement à compter de cette année, mais avec un pic considérable prévu en 2017, pouvant atteindre les 350.000 barils par jour.
Saisissant de l’occasion, André Raphaël Loemba a dévoilé la feuille de route 2015 de son département, avec pour grandes actions prioritaires, la valorisation du gaz en électricité, en propane et en fertilisants, question de contribuer au développement de l’agriculture.
Le ministère des Hydrocarbures mettra également l’accent cette année sur l’alimentation en gaz du secteur minier, en vue de contribuer à la diversification de l’économie nationale.
Le redéveloppement des champs pétroliers arrivés en phase de maturité, afin de leur donner une nouvelle vie avec des réserves additionnelles; la prise en compte des aspects environnementaux en matière de torchage, de traitement des eaux de rejet et de gestion des déchets, figurent aussi parmi les défis à relever en 2015.
Il s'agira également pour le ministère des Hydrocarbures de s'appesantir sur les enjeux liés à l’augmentation du contenu local dans les sociétés pétrolières, en matière de formation, de développement des compétences locales ainsi que l’accompagnement des très petites, petites et moyennes entreprises.
«Nous voulons, au Congo, que des entreprises qui participent à la vie de la cité, réalisent non seulement des bénéfices dans le cadre de leurs activités, mais contribuent également au développement du capital humain, à l’augmentation de l’indice du développement humain», a souligné André Raphaël Loemba.
Quelques réalisations effectuées en 2014
Bien qu’elle soit marquée par la baisse vertigineuse du prix du baril, l’année 2014 a été, au contraire, dominée par plusieurs découvertes faites, notamment sur Lidongo marine I, foré sur le permis Marine XI ainsi que sur Minsala sur le permis Marine XII.
Les développements effectués, ainsi que d’autres encore en cours de réalisation, ont concerné essentiellement les champs de : Mengo Kundji Bindji; Moho Bilondo ; Moho Bilondo phase 1 bis ; Litchendjili ; Lianzi et Emeraude.
S’agissant du renouvellement des réserves, le ministère des Hydrocarbures a attribué deux autorisations de prospection, à savoir : Nanga II, dans le bassin Côtier offshore et Koli, dans le bassin de la Cuvette.
Il ressort a par ailleurs que le ministère des Hydrocarbures attribué huit permis de recherche d’hydrocarbures ou gazeux dans la période allant de 2012 à 2014, notamment les permis Ngolo, Mokélémbémbé, Mopongo, Koyo, Nanga II Haute Mer B, Marine XIII et Sounda.
De même, onze permis de recherche d’hydrocarbures liquides et gazeux ont été octroyés dans la même période, entre autres, Moho Bilondo phase bis, Moho nord, Pointe Indienne, Djambala II, Kitina II et Litchéndjili.