Sylviculture : la Turquie envisage de coopérer avec le Congo

Mardi, Janvier 27, 2015 - 17:15

L’ambassadeur de Turquie en  République du Congo, Can Incesu, a exprimé l’intention de son pays à collaborer avec le Congo dans le secteur de la sylviculture, à l’issue d’une audience que le ministre de l’Economie forestière et du développement durable, Henri Djombo lui a accordée, le 27 janvier à Brazzaville.

« Le ministre de l’Economie forestière m’a fait part des possibilités qui existent au Congo, à la fois entre le secteur public et privé. Etant donné que nous travaillons avec des matériaux différents, il faudrait que nos industries viennent voir les opportunités qu’offre notamment la sylviculture congolaise qui est en développement », a déclaré  le diplomate turque.

Et d’ajouter : « Je suis à la disposition du ministre et de son département pour travailler sur des projets communs. Je vais informer ma hiérarchie de notre entretien afin de créer un début de coopération profitable pour les deux pays. Car, nous avons une industrie forestière assez développée, puis une autre de fabrication des meubles en plein expansion, classée parmi les grands producteurs internationaux ».

L’Unesco appelle à la protection du transnational de la Sangha

Après son entretien avec l’ambassadeur turque, le ministre de l’Economie forestière a également échangé avec la représentante de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation la science et la culture (Unesco) au Congo, Ena Elisa de Santana Afonso.

Leurs échanges ont notamment porté sur la protection du transnational de la Sangha, inscrit depuis l’année 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Malheureusement, il s’avère que la construction de certaines infrastructures dans le cadre de la municipalisation accélérée dont bénéficie ce département, porterait préjudice à  l’espace dédié à la conservation de cette richesse naturelle.

« Je suis venu demander au ministre de l’Economie forestière d’organiser des activités de sensibilisation sur la protection de ce patrimoine mondial », a souhaité la représentante de l’Unesco.

Dans la même perspective, le comité du patrimoine mondial, dans le cadre de sa mission avait adopté une résolution dans laquelle il demandait au Congo, au Cameroun et à la République Centrafricaine de présenter un rapport faisant état de la situation actuelle dudit parc.

Notons que la question liée aux réserves de la biosphère a été également évoquée avec comme proposition, son élargissement sur d’autres sites.

Lopelle Mboussa Gassia
Légendes et crédits photo : 
le ministre et l'ambassadeur lors de l'audience