À cause de la chute du baril du pétrole observée sur le marché mondial, le budget de l’exercice 2015 de la République du Congo a été revu à la baisse : 3. 069.750.000.000 FCFA. Pour permettre à son partenaire de faire face à cette difficulté majeure, la Banque mondiale (BM) envisage de réajuster son enveloppe financière.
C’est ce qui ressort de l’entretien que le ministre congolais de l’Economie et des finances, Gilbert Ondongo a eu le 28 janvier à Brazzaville, avec le directeur des Opérations de la BM pour les deux Congo, Ahamadou Moustapha Ndiaye.
Essentiellement basée sur les ressources pétrolières, l’économie congolaise a besoin d’être diversifiée. Pour ce faire, le gouvernement compte sur le concours de la Banque mondiale pour améliorer l’environnement des affaires ainsi que les indicateurs sociaux.
Le gouvernement a également évoqué la question relative à la construction des infrastructures. « C’est trop tôt de demander une évaluation en termes de besoins. Mais dans les jours à venir, il y aura une analyse un peu plus approfondie qui sera faite en relation avec les ministères concernés. Sur cette base, nous allons voir dans quelle mesure augmenter notre appui. Car, nous avons un portefeuille très important en cours d’exécution », a déclaré le directeur des opérations de ladite banque.
Félicitant le gouvernement pour les efforts consentis afin de faire face à la situation actuelle, Ahamadou Moustapha Ndiaye a par la même occasion salué les relations très fructueuses qu’entretiennent les deux parties.
« Il était question de réaffirmer le côté fructueux de nos relations et voir de quelle mesure aller de l’avant pour renforcer davantage ces relations. Il estime par ailleurs, qu’il est nécessaire d’envisager des réformes à moyen et à long terme concernant le climat des affaires. Car, d’après notre analyse, cette situation durera longtemps », a-t-il ajouté, avant de signaler la présence d’une équipe qu’il a apportée pour travailler de manière spécifique.
Rappelons qu’Ahamadou Moustapha Ndiaye succède à Eustache Ouayoro. Installé le 1er janvier, ce haut fonctionnaire de nationalité sénégalaise apporte avec lui, une expérience professionnelle de 24 ans dans le secteur privé et dans le développement international. Outre le continent africain, Ahamadou Moustapha Ndiaye a déjà exercé dans les régions de l’Amérique latine, dans les Caraïbes, en Europe et en Asie centrale.