Télécommunications: Google entend développer ses activités au Congo

Lundi, Février 2, 2015 - 12:28

Les responsables du géant moteur de recherche et de l’Internet, d’Afrique francophone, en mission d’exploration au Congo, ont conféré avec le ministre des Postes et Télécommunications, Thierry Lézin Moungalla et le directeur général de l’ARPCE, avec qui, ils ont discuté des modalités préliminaires pour un investissement à long terme au Congo dans le secteur de l’Internet à haut débit.

Cette mission de prospection, conduite par le directeur du bureau d’Afrique francophone de Google, Tidjane Deme, s’inscrit dans le cadre de l’expansion de Google en Afrique centrale.

Ce premier contact avec les autorités congolaises, qui a eu lieu le week-end, a permis à Google d’analyser le contexte technique, économique et social du marché congolais, afin de préparer un investissement conséquent, quoique à long terme, dans le secteur des technologies de l’information, en général, et celui de l’Internet à haut débit en particulier.

«Nous sommes venus ici, dans une démarche d’exploration, rencontrer les acteurs publics et privés du pays. Avec le ministre des postes et télécommunications, Thierry Moungalla, nous avons discuté des opportunités pour Google, de développer ses activités au Congo dans le secteur de l’Internet. Nous avons trouvé chez le ministre un partenaire ouvert et disponible», a souligné Tidjane Deme.

En effet, la vision de Google est de révolutionner, à long terme, tout le secteur de l’économie numérique au Congo, afin de contribuer à la diversification de l’économie et à la création de l’emploi.

Pour le directeur général de l’Agence de régulation des postes et communications électroniques, la présence de Google au Congo est un signal fort dans le secteur de l’économie numérique congolais.

«Au niveau mondial, je puis dire qu’une grande partie de l’économie numérique aujourd’hui se repose sur les applications et le contenu que développent Google et donc nous sommes contents car il s’agit là d’un géant qui s’intéresse au Congo. Pour nous, en tant que régulateur, c'est un bon signe et nous en sommes fiers», a-t-il conclu.

Firmin Oyé