L'exercice rentre dans le cadre de la surveillance des forêts dans laquelle le pays s’est engagé depuis plusieurs années déjà, afin de connaître les ressources forestières du pays et l’évaluation des quantités de stock de carbone dans lesdites forêts, en vue de leur gestion durable.
Une délégation du ministère national de l’Environnement s’est rendue en mission d’inventaire forestier en rapport avec le carbone dans la province de l’Équateur. Selon l’Agence congolaise de presse qui relaie cette information, la première manche de cette mission commence à Bikoro, chef-lieu du territoire qui porte le même nom, district de l’Équateur, dans la partie-sud de cette entité administrative.
S’appuyant sur les explications fournies par le chef de Division de l’aménagement forestier (Diaf), André Kodjo, qui conduit cette mission, la source a noté qu’il était nécessaire de déterminer la biomasse et la dimension de la forêt équatoriale, dans cette province qui dispose d’un espace étendu de forêt en RDC.
Soulignant l’importance de cet exercice qui rentre dans le cadre de la préservation des forêts ou de la gestion durable des écosystèmes forestiers, André Kodjo a indiqué, à l’issue de l’audience accordée à cette équipe par le gouverneur intérimaire de la province de l’Équateur, Sébastien Impeto Pengo, que tout arbre qui tombe pourrit ou brûle, dégage un gaz dénommé dioxyde de carbone. Celui-ci, a-t-il admis, est dangereux pour la respiration et entraîne le réchauffement de la planète.
La RDC, note-t-on, poursuit le travail de développement de la SNSF à travers ses trois piliers déjà opérationnels au sein du ministère en charge du secteur dont le système de surveillance des terres par satellite (SSTS), l’Inventaire forestier national (IFN), l’Inventaire des gaz à effets de serre (I-GES).
Dans le cadre de cette gestion durable des ressources forestières du pays, d’autres missions de cette division du ministère de l’Environnement appuyées par la coopération japonaise et la FAO, à travers le projet régional de la Comifa, se rendent regulièrement dans la province du Bandundu afin de procéder à l’inventaire forestier dans cette partie du pays.
Ces travaux effectués par les experts ont, jusque là, donné des résultats encourageant pour le pays et son partenaire, le Japon, ainsi que pour toute l’humanité dont les bénéfices sont énormes dans cette gestion responsable des forêts.
Dans cet exercice, les experts travaillent à la recherche du point centre pour établir et la délimitation des parcelles à l’endroit recommandé. Ils procèdent également au recensement des essences forestières et à leur identification pour connaître la quantité par espèces d’arbres et la richesse de ces forêts. Ils mesurent des arbres morts et prélèvent des échantillons, pour connaître leur durée et déterminer la fertilité ainsi que la résistance du sol.
En même temps, cet exercice s’attelle aussi aux activités d’enquête socioéconomique et faunique, afin de connaître les différentes espèces animales encore existantes pour orienter et réaliser des projets de développement des communautés.