Après avoir constaté que certaines chaussées conçues et dimensionnées pour une durée de vie supérieure à plus de quinze années se dégradent à la troisième année de fonctionnement ou même avant, un travail de recherche a été réalisé par les Dépêches de Brazzaville pour en savoir un peu plus sur les causes réelle de cette insuffisance.
Plusieurs facteurs expliquent cependant l’état alarmant des routes dans la capitale Brazzaville. Selon un spécialiste interrogé, « il s’agit de maximiser l’entretien. La formulation est la même quand on construit une route. Comme il est de tradition, il faut évitez que l’eau stagne sur les chaussées. Lorsqu’une petite pierre se décale, aussitôt il faut reboucher le trou ; c’est simple comme l’eau de roche. Bref, c’est une situation de sous entretien prolongé qui entraine ainsi la détérioration des infrastructures terrestre surtout des routes ».
Le suivi des travaux du réseau classé de Brazzaville serait normalement assuré par la mairie. Le financement en principe par le Fonds routier ; et l’exécution des travaux par la mairie elle-même ou autrement par passation des marchés sur appel d’offres ouvert périodiquement.
Aussi, les contraintes majeures de l’entretien des routes au Congo en général, et à Brazzaville en particulier sont, entre autres, le manque de volonté des bénéficiaires, l’insuffisance des cadres d’encadrement et de suivi des travaux d’entretien périodique.
Parmi les mesures urgentes à prendre aujourd’hui : l’élaboration du document de stratégie de l’entretien routier contenant l’état du réseau routier et des ouvrages, le trafic sur le réseau, les normes d’entretien et les fréquences d’intervention. Et, enfin, surtout au regard de ce manque de volonté, les points qui pourront faire l’objet d’un développement dans la suite et en relation avec le réseau routier de Brazzaville sont les suivants, a déclaré un technicien qui a gardé l’anonymat, « la politique de gestion du réseau, et l’auscultation du réseau revêtu ».