La question a donné lieu à une conférence-débat organisée par le Campus numérique francophone (CNF) de Brazzaville, à l’occasion de la célébration de la 23e journée internationale de la Francophonie.
L’humanité a célébré cette année, la 23e édition de la Journée internationale de la Francophonie sur le thème : « Jeune, environnement et climat ». En relation avec cette thématique, le CNF a rassemblé les étudiants de l’université Marien-Ngouabi, toutes facultés confondues, pour leur faire comprendre leur implication dans la dégradation de l'environnement et le rôle qu'ils doivent jouer dans la préservation du climat. D’où l’invite qui avait été faite aux jeunes afin qu’ils puissent contribuer à la lutte contre les effets du changement climatique.
Ainsi, des exposés ont été présentés tout au long de cette rencontre. Exposant sur la : « Jeunesse congolaise face au changement climatique », le Dr Gaston Samba a démontré que les jeunes sont de beaucoup dans le changement climatique. Selon ce climatologue, la vulnérabilité des jeunes implique le non-respect de l’environnement social, économique et physique, notamment la destruction de la forêt, l’utilisation des fours de fabrication de charbon de bois qui rejettent d’énormes quantités de gaz carbonique dans l’air, etc. Ce qui engendre de nombreuses conséquences telles que le tarissement des cours d’eau et disparition des poissons à l’avenir, les inondations, la montée de l'eau de mer et l’augmentation de température. C’est ainsi que l’orateur la nécessité pour les jeunes de pouvoir participer dès maintenant à la prise de décision en ce qui concerne leur avenir.
Présentant la communication sur le sous-thème : « Jeunesse active pour le développement », le Dr Augustin Niombo a insisté sur le fait que la participation des jeunes au développement peut contribuer à la lutte contre le changement climatique. Pour lui, la jeunesse francophone est la plus confrontée au problème de chômage. L’organisation internationale de la Francophonie devrait, a-t-il suggéré, trouver des stratégies en partenariat avec les gouvernements, afin d’offrir des formations et l’emploi aux jeunes.
La dernière communication a été développée par Serge Parfait Goma, agent du CNF. Exposant sur « L’écosystème des logiciels libres », il a édifié les jeunes sur les procédures de création et d’utilisation d’un logiciel libre et des applications.
Rappelons que le CNF est un établissement de l’agence universitaire de la Francophonie. Il sert d’espace de recherche pour les étudiants et enseignants. Établissement à but non lucratif contribuant au rayonnement de la langue française, le CNF de Brazzaville est doté de la fibre optique et offre des formations ciblées avec des thèmes précis sur une période de cinq jours. Il donne également la possibilité aux gens de s’inscrire et de suivre des cours à distance.