L'objectif de cette réunion tenue le 14 avril est clair : expliquer les missions qui attendent les différentes structures lors de la conférence internationale sur l’exploitation illégale et le commerce illicite des produits de la faune et de la flore sauvages en Afrique, prévue à Brazzaville à la fin de ce mois.
Cette communication à valeur de sensibilisation, a réuni entre autres, les directions générales de l’économie forestière, de l’environnement, des douanes, ceux de la gendarmerie et de la police nationales. En premier lieu, le ministre de l’Économie forestière et du développement durable a saisi l’occasion pour rappeler à l’ensemble de ces structures étatiques, leur implication, chacune dans sa sphère d’intervention. Objectif : réussir le pari lors de cet évènement qui se tiendra à Brazzaville du 27 au 30 avril prochain sur le thème : «Sécuriser la biodiversité d’Afrique pour la durabilité et la paix mondiale».
«Nous sommes tous concernés par cette activité parce qu’au quotidien, nous intervenons dans le respect des lois sur les questions environnementales. Nous intervenons aussi pour réprimer les délits qui concernent la circulation des personnes et des biens. Nous travaillons en outre sur la criminalité environnementale. J’entends par là les services de la police nationale, de la gendarmerie nationale, de la justice, de la communication, de la santé et de l’environnement», a indiqué le ministre Henri Djombo.
Cette conférence dont les participants seront en majorité des agences du système des Nations unies, l’Union africaine, les institutions internationales spécialisées dans la conservation de la nature mais aussi les bailleurs de fonds et les donateurs, devra aboutir à la mise en place d’une stratégie africaine de lutte anti-braconnage et le commerce illicite des produits de la faune et de la flore sauvages. L’objectif étant de chercher à juguler par tous les moyens, ce phénomène qui prend des proportions inquiétantes en Afrique.
Cette stratégie régionale qui naîtra sera efficacement soutenue par l’élaboration, à cette même occasion, d’un programme d’actions conséquent impliquant de manière effective tous les pays africains dans la repression. «La conférence de Brazzaville aura une spécificité, du fait qu’elle ne donnera pas lieu à des recommandations, qui par la suite, ne serviront à rien, plutôt la conférence de Brazzaville va prôner la paix et permettra la mise sur pied d’une stratégie de lutte au niveau régional afin de juguler le phénomène. Cette stratégie concerne l’ensemble de l’Afrique, mais chaque pays doit avoir sa propre stratégie nationale », a conclu Henri Djombo.
Il a par ailleurs, souhaité que les cadres congolais donnent le maximum d’eux-mêmes au cours de cette réunion de haut niveau afin que sorte de ces assises, quelque chose de fort et particulier initié par les Congolais dans le cadre de la coopération entre les organisations et les États.