La fonction d’inspecteur au sein de l’agence nationale de l’aviation civile (Anac) a toujours existé. Cependant, ceux qui l'exercent n’étaient pas en conformité avec le Code Cémac sur l’aviation civile, qui exigeait la prestation de serment. Le tort a été réparé avec l’acte d’engagement pris par 28 inspecteurs, dont le directeur général de l’Anac.
Levant la main droite, et déclarant : « je le jure », les inspecteurs de l’Anac ont été installés le 17 Avril, dans leur fonction par le Tribunal de grande instance de Brazzaville. Dorénavant, ils ont l’autorité sur le tarmac car leur fonction est protégée par la loi qui n’est autre que le code Cémac sur l’aviation civile.
Ces inspecteurs investis jouissent d’une fonction noble en étant rattachés directement au directeur général de l’Anac. Leur mission est définie par le code Cémac qui les régit.
Cependant, les inspecteurs devront avoir à l’esprit la réalité quotidienne du transport aérien qui ne contente pas le consommateur congolais. Leur travail n’est pas encore visible, compte tenu des failles et insuffisances relevées çà et là au sein des aéroports du Congo.
Le ministère public les a exhortés à ne pas être complaisants devant les sociétés d’aviation qui ne remplissaient pas les critères d’une bonne gestion, et à ne pas accepter de pot de vin, pouvant occasionner une catastrophe ou une épine sous le pied. Il leur a été recommandé de rédiger des rapports vrais qui doivent être présentés à qui de droit pour un bon développement des services aériens.
Le barreau de Brazzaville a signifié l’importance de la loi en rappelant aux heureux récipiendaires que leur mission est consignée dans le code Cémac. Revenant sur les observations, il a souligné l’importance de la sécurité aérienne et la nécessité d'une collaboration avec les agents subalternes, pour plus d’éficacité dans la tâche à réaliser.
« Jeter un coup d’œil dans le code, pour avoir en mémoire votre rôle. Car le peuple congolais et même celui de la Cémac fondent leur espoir sur vous. Ne les décevez pas. Exercez vos missions telles qu’elles vous sont prescrites », a conclu le Tribunal.