Ce journaliste sportif aguerri s’est éteint le samedi 15 juin à Brazzaville, après avoir longtemps œuvré pour le rayonnement du sport africain au niveau des instances internationales.
Né le 17 décembre 1947 à Brazzaville, Robert Steph Malonga a grandi à Poto-Poto, où il fait ses études primaires à la grande école et ses études secondaires au lycée Chaminade. Il a démarré le journalisme comme pigiste avant d’être engagé à 21 ans au service sportif de l’hebdomadaire congolais La semaine africaine. Il y acquiert une expérience qui va ensuite le conduire vers la radio nationale.
Alors journaliste à La semaine Africaine, Robert Steph Malonga est correspondant de France football, du journal de Kinshasa, Massano, et de l’agence Reuters. De 1974 à 1978, il est en formation à l’école de journalisme de Paris d’où il sort diplômé. Il rentre à Brazzaville et continue à travailler à la radio, et au quotidien national Mweti. À partir de 1981, il occupe de nombreuses fonctions à la voix de la révolution congolaise. En 1984, il est le fondateur et premier directeur du quotidien sportif Le stade.
En 1987, il quitte le journal pour rejoindre le cabinet du ministre des Sports, Jean-Claude Ganga. Il est à ses côtés au ministère et à l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (Acnoa). Robert Steph Malonga a été président de l’association des journalistes sportifs congolais ; pendant dix ans président de l’union des journalistes sportifs africains (UJSA) ; pendant quatre ans, vice-président de l’gence internationale de la presse sportive et secrétaire général du comité national olympique et sportif congolais.
Sur le continent, il a longtemps été membre de la commission presse de la Confédération africaine de football (CAF) et du Comité international olympique (CIO). À partir de 1998, il est en poste à Conakry (Guinée) comme responsable de la communication, suivi et évaluation de l’ONG américaine « Ifes » (Fondation internationale pour les systèmes électoraux). Revenu à Brazzaville le 4 février 2013, il est décédé le 15 juin 2013, dès suite d’une maladie.