Travailler en synergie pour garantir l’intégrité biologique des aires protégées et de leurs zones périphériques, c'est l’une des raisons ayant présidé à la création de cette plate-forme. L’objectif est d’assurer une gestion durable des écosystèmes forestiers.
L’atelier de mise en place de la plate-forme de concertation multi-acteurs, encore appelée CEFDHAC Rurale dans le paysage du Tri-national Sangha (TNS) s’est tenu, du 15 au 16 mai à Yokadouma, au Cameroun. Organisé par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), cet atelier a regroupé les délégations issues d’institutions gouvernementales et parlementaires, de la société civile, des communautés autochtones ainsi que d’organisations internationales œuvrant dans la conservation dans les trois pays du paysage TNS que sont le Cameroun, le Congo et la République Centrafricaine.
Cet atelier a été ponctué par des sessions techniques, des travaux de groupes et des discussions en plénière. Il était question de présenter la vision et le rôle de la plateforme de concertation multi-acteurs ou CEFDHAC Rurale ; de définir les grandes orientations du fonctionnement de la plateforme ; de réfléchir sur un mécanisme de durabilité ; définir une feuille de route ; et procéder à l’élection du bureau de la plateforme. Au terme des travaux, un bureau de six membres a été mis en place avec un Camerounais en tête, secondé par Calvin Ampieh du Congo.
Permettre la participation du bureau de la CEFDHAC rurale aux réunions du Forum national et du forum sous régional ; partager l’expérience de fonctionnement des autres plates formes avec le bureau de la CEFDHAC Rurale ; mobiliser les fonds pour le fonctionnement de la CEFDHAC Rurale ; renforcer les capacités du nouveau bureau élu de la plate-forme, autant de recommandations formulées à Yokadouma.
La vision de la CEFDHAC est de favoriser la concertation multi-acteurs en vue de l’adhésion des parties prenantes au processus de gestion durable des écosystèmes des forêts d’Afrique centrale. Profitant de l’occasion, Mbenda Rosette, assistante technique de la CEFDHAC, a présenté les zones de déploiement possible de la plateforme et la réflexion de l’UICN sur les éléments de stratégies, d’organisation, de durabilité et de d’appropriation.
La CEFDHAC est née en 1996 à Brazzaville. Sa mission est de sensibiliser et d’encourager les acteurs à conserver les écosystèmes forestiers de la sous-région et à utiliser de façon durable et équitable les ressources qu’ils recèlent. Ses organes sont le forum sous régional, le Comité de pilotage sous régional, l’agence de facilitation, les fora nationaux qui doivent s’étendre jusqu’au niveau local.