Dans le cadre de la célébration de cette journée, le Réseau des intervenants dans le problème des enfants en rupture (Reiper) a organisé le samedi 15 juin dans le troisième arrondissement Tié-Tié des activités à l’endroit des enfants issus de différentes structures en charge des enfants dans la ville océane.
Flore Mireille Mabika Bampoutou, Marlène Francine Mabounou, Sisto Caryl Obondoko Ellangui et Anne Thiriet, respectivement chef du bureau de l’Unicef à Pointe-Noire, directrice départementale de l’action humanitaire de la ville économique, et responsables des associations Assoc et Samu social, ont participé à la célébration de cette 23e journée, au cours de laquelle près de 140 enfants venus des différentes associations ont pu exprimer leurs talents dans des activités sportives et culturelles comme la danse, le chant, le théâtre, la course et le football.
Expliquant l’importance de cette journée, Sisto Caryl Obondoko Ellangui, président fondateur de l’Assoc (Association de soutien aux orphelins du Congo) a indiqué : « Dans le cadre du réseau Reiper, composé de sept associations, faire jouer les enfants est toujours nécessaire, cela constitue un grand plaisir pour les enfants eux-mêmes et les responsables des associations des enfants. La célébration de cette journée est une occasion pour l’association Assoc de consolider ses liens avec d’autres associations œuvrant pour l’épanouissement des enfants à Pointe-Noire. »
Pour sa part, Anne Thiriet, directrice du service d’aide médicale d’urgence sociale (Samu social) a souhaité : « Au-delà de la tradition, que cette journée devienne une véritable institution et donne l’occasion de se réunir avec les pouvoirs publics et la population ! Ce sera une véritable occasion de questionnement et de remise en cause sur de nombreux aspects liés à la vie des enfants en situation de rupture ».
S’appuyant sur le communiqué de l’Unicef, Flore Mireille Mabika Bampoutou a affirmé : « À l’occasion de cette journée, se joint à l’Union africaine pour saluer les efforts faits par les communautés du continent africain pour promouvoir le changement social et mettre fin à des pratiques qui chaque année mettent en danger la santé et la vie de centaines de milliers d’enfants. »
Retenons que la Journée internationale de l’enfant africain a été instituée en 1990 par l’Organisation de l’unité africaine (OUA). Elle est célébrée en mémoire des milliers d’écoliers sud-africains tombés sous les balles des tenants de l’apartheid le 16 juin 1976 à Soweto. Ces derniers étaient descendus dans la rue pour protester contre la mauvaise qualité de leur éducation et exiger que soit respecté le droit de recevoir un enseignement dans leur propre langue.