Le secrétaire général de la Francophonie a appelé à la mise en œuvre rapide de ce texte paraphé à Ouagadougou entre le gouvernement du Mali, le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et le Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad.
Cet accord constitue un espoir et un pas important pour le retour à la paix et à la réconciliation nationale au Mali et ouvre la voie à la tenue du scrutin présidentiel le 28 juillet. « J’exhorte toutes les parties à la mise en œuvre de cet accord afin de permettre au Mali de retrouver la paix et la stabilité pour se concentrer sur la lutte contre les groupes terroristes et s’engager, avec confiance, dans la reconstruction de l’État de droit et de la démocratie sur l’ensemble de son territoire », a déclaré Abdou Diouf.
Le secrétaire général de la Francophonie a saisi cette occasion pour féliciter le médiateur de la Cédéao, le président Blaise Compaoré, et l’ensemble des partenaires internationaux pour les efforts déployés en vue de parvenir à cet accord. Il a encouragé la communauté internationale à soutenir de manière concertée sa mise en œuvre. Abdou Diouf a par ailleurs réaffirmé l’engagement de son organisation à intensifier, conformément aux dispositions pertinentes des déclarations de Bamako et de Saint-Boniface, son appui aux acteurs maliens pour la conduite du processus de transition, et en particulier pour l’application de la feuille de route.
Signalons que l’Organisation internationale de la Francophonie met en œuvre un plan d’action en faveur notamment du dialogue et de la réconciliation, de la tenue des élections, du renforcement de l’État de droit, ainsi que de la protection des droits de l’homme.