Cette décision prise par la direction générale de la Régie des voies aériennes (RVA) est jugée injuste par certains voyageurs et d’observateurs, qui parlent d’une main noire derrière cette sentence.
La direction générale de RVA a motivé sa décision du report de la desserte de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, en vols internationaux par Ethiopian Airlines, par la poursuite des travaux en cours à l’aéroport. Selon cette société, la réalisation de certaines tâches ne permettrait pas à l’appareil de cette compagnie aérienne d’effectuer les vols.
Cette décision inquièterait les voyageurs et d’autres habitant de la ville de Goma, qui jugent d’« inadmissible que les vols ne soient suspendus uniquement que pour Ethiopian Airlines, alors que d’autres avions exécutent leurs mouvements réguliers ». Elle a, en effet, coupé court à la joie et la satisfaction exprimées par certains opérateurs économiques pour qui ce mouvement devait épargner de traverser les frontières congolaises pour prendre un vol international sur le territoire de certains pays voisins de la RDC.
La radio onusienne, citant une trentaine de passagers qui avaient déjà réservé des billets pour le vol à l’étranger, a même indiqué qu’en outre, l’appareil DHC800, qui a atterri en début de week-end à Goma (lors du vol inaugural de ce trafic international) est plus petit que beaucoup d’autres qui font des mouvements dans cette ville du Nord-Kivu.
La source a indiqué que certains de ces passagers ont été transférés au Rwanda, depuis la matinée du 13 juillet. Alors que d’autres, très émotionnés, qui devraient se rendre à Kinshasa, se sont rendus au bureau de la compagnie pour demander le remboursement de leur argent.