Réformes : pays partenaires et investisseurs étrangers inquiets

Mardi, Juillet 14, 2015 - 18:04

Malgré les mesures structurelles visant à améliorer le climat des affaires et des investissements, la RDC peine à les mettre en œuvre effectivement. Au cours des échanges avec les partenaires sud-africains, il a été déploré les contraintes récurrentes, notamment la résistance des services publics, la faible appropriation institutionnelle, le déficit communicationnel et la corruption. 

Une telle situation laisse planer le doute sur la possibilité pour  la RDC de gagner des places lors de la publication du prochain Doing Business ou d’autres classements internationaux. Pour faire face à ces contraintes, il s’impose des défis à relever pour le pays. Cela n’a pas empêché au Comité de pilotage de l’amélioration du climat des affaires et des investissements (CPCAI) de lancer un appel aux sociétés et investisseurs sud-africains afin qu’ils puissent continuer à venir nombreux en RDC pour développer leurs affaires.

Selon cet organe technique du gouvernement, il y a des changements encourageants parmi lesquels le renforcement du dialogue public-privé et des grandes réformes dans plusieurs secteurs névralgiques de la vie économique nationale. La RDC a bien été classé parmi les dix pays réformateurs au monde lors de la dernière édition du Doing Business. Et pour N.J. Mashimbiye, ambassadeur de l’Afrique du sud en RDC, il est important que le pays puisse maintenir cette position privilégiée et continuer à attirer autant d’investisseurs étrangers.  

Plusieurs sociétés sud-africaines installées en RDC ont déploré les maux qui continuent à ronger l’économie congolaise occasionnant ainsi un faible taux d’implantation des réformes. Il faut arriver à mettre en œuvre les réformes. Au-delà, il convient d’ajouter la nécessité d’initier des réformes du système financier, d’améliorer la communication en y intégrant les nouvelles technologies, de supprimer la commission d’aviseurs perçue par les agents des services d’assiette sur tous les impôts et taxes recouvrés, les amendes et les pénalités.

La bonne nouvelle est la mise en place d’une plate-forme au niveau de l’ambassade pour récolter les préoccupations des investisseurs sud-africains. L’idée est d’arriver à communiquer ces informations au gouvernement pour des solutions durables. 

Laurent Essolomwa
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