Oscarisée de « 12 years a slave », la Kényane vient de regagner WildAid, l’organisation de préservation des animaux basée à San Francisco aux Etats-Unis.
L’initiative de Lupita pour la protection des éléphants et son partenariat avec ladite institution vise la sensibilisation à la protection des éléphants.
L’actrice s'est engagée aux côtés des militants de plus en plus nombreux qui réclament des mesures énergiques pour sauver les éléphants d'Afrique. La lutte de cette étoile kényane est d’autant plus significative puisque son pays accueille selon les estimations quelque 34 000 éléphants vivant dans les plaines.
De la théorie à la pratique, Lupita a séjourné pendant trois jours au parc national d'Amboseli (Kenya) où elle a rencontré des acteurs locaux de la défense de la faune afin de filmer des messages destinés au public mondial.
Bon nombre de célébrités internationales font partie de cette longue liste, de personnes qui ont rallié cette campagne pour sauver les animaux emblématiques tels qu'éléphants et rhinocéros. En Afrique, le braconnage constitue un business illégal aux mains d’une mafia puissante. Selon le quotidien « Le Monde », le prix de gros pour les défenses brutes d’éléphants a triplé depuis 2010.
100 000 éléphants auraient été tués entre 2010 et 2012, principalement en Afrique de l’Est, en Tanzanie et au Kenya. L’année 2013 a atteint des records de braconnage. « En Afrique du Sud, plus d’un millier de Rhinocéros ont été tués (l’équivalent de trois animaux par jour) », indique le World Wildlife Fund, le fonds mondial pour la nature, dans un communiqué en date du 17 janvier 2014.
Il sied de noter que le braconnage, les changements climatiques et l'empiètement des populations humaines sur l'habitat naturel des éléphants est l’un des points clés de la menace pour la survie de cet animal.